Un haut dirigeant de #GoldmanSachs nommé secrétaire d'État en #Allemagne - BFM Business - #mondialisme #finance #austérité #inégalités #jobsdemerde #OlafScholz
Le co-président du directoire de la banque en Allemagne et en Autriche sera en charge de l'Europe et des marchés financiers.
#Barroso en contact étroit avec #GoldmanSachs durant son mandat #UE #Corruption #EU #finance
José Manuel Barroso a entretenu des contacts étroits durant son mandat à la tête de la Commission européenne (2004-2014) avec Goldman Sachs, selon le journal portugais Publico. L'ancien dirigeant a été embauché par la banque américaine au terme de son mandat européen.
Les dirigeants de Goldman Sachs "faisaient parvenir au cabinet de Barroso de manière confidentielle des propositions sur des changements à apporter aux politiques de l'Union européenne", rapporte samedi le journal, qui publie des extraits de lettres et emails obtenus auprès de la Commission européenne.
Une missive du 30 septembre 2013 signée par le patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, fait ainsi état d'une visite discrète de M. Barroso au siège de la banque à New York qui, selon le journal, ne figurait ni à son agenda officiel, ni dans les archives de la commission.
Contacts institutionnels "J'ai beaucoup apprécié notre discussion productive sur les perspectives économiques mondiales", écrit M. Blankfein, qui a fini par embaucher M. Barroso comme président non exécutif de Goldman Sachs International.
Sollicité par le journal, M. Barroso a "démenti catégoriquement" avoir eu une "relation spéciale avec une entité financière" durant l'exercice de ses deux mandats à Bruxelles.
"J'ai naturellement maintenu des contacts institutionnels - transparents et dûment enregistrés dans les archives de la commission - avec de nombreuses entités politiques, patronales, syndicales et financières", a-t-il fait valoir.
Parmi elles figuraient "les principales banques qui opèrent sur le marché européen", dans un contexte de "crise financière", a-t-il poursuivi.
Le journal cite entre autres une lettre d'une lobbyiste de Goldman Sachs faisant des propositions sur la législation des marchés financiers et une réponse d'un membre du cabinet de M. Barroso qui a promis de les lire "avec grand intérêt".
Le recrutement de M. Barroso par Goldman Sachs a soulevé une vague d'indignation en Europe et notamment en France, où le président François Hollande l'a qualifié de "moralement inacceptable".
Le Portugais occupera les fonctions de président non-exécutif de Goldman Sachs International, branche internationale du groupe américain basée à Londres, et de conseiller de Goldman Sachs, a précisé la banque dans un communiqué.
"José Manuel va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs, et notamment une profonde compréhension de l'Europe. Nous sommes impatients de travailler avec lui alors que nous continuons à aider nos clients à évoluer au sein d'un contexte économique et de marché incertain et délicat", ont déclaré Michael Sherwood et Richard Gnodde, co-directeurs généraux de Goldman Sachs International, cités dans le communiqué.
Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014, période durant laquelle l'Europe et le monde ont été secoués par la grave crise financière de 2008.
La décision des Britanniques de quitter l'UE, prise lors du référendum du 23 juin, a provoqué un accès de panique sur les marchés, les investisseurs redoutant l'incertitude qui en découle et les conséquences du Brexit sur l'économie.
Les grandes banques américaines, qui ont d'importantes activités dans le centre financier de Londres, s'inquiètent des conséquences de cette sortie britannique pour leur accès au marché unique européen.
Le PDG de Total souhaite que le débat sur l'énergie ne débouche pas sur un consensus mou.
Juan Carlos Hernandez's insight:
Récemment Rue89 dévoilait que Total avait payé des journalistes du Monde et du Point pour faire un publireportage déguisé en article sur le gaz de schiste aux USA et ainsi préparer l'opinion publique à cette nouvelle énergie si controversée Aujourd'hui, Le Monde publie une interview ni plus ni moins que du PDG de Total. Si on lit, l'interview, on est rassuré sur le gaz de schiste (aussi appellé "Fracking") Décidément, "Le Monde" est un journal de plus en plus crédible Dans la même édition, celle d'aujourd'hui, par ailleurs, un dossier contre Goldman Sachs. A sa lecture, on dirait que le journaliste vient de voir le documentaire diffusé sur Arte récemment et en a fait un résumé.
lu dans le New York Times que la sulfureuse (voir liens plus bas) société d'investissements financiers Carlyle Group a acheté Getty Images pour 3,3 milliards de dollars US (2,7 milliards d'Euros)
JPMorgan Chase, Barclays, Credit Suisse, Goldman Sachs and RBC Capital Markets financent le prêt.
Getty Images est actuellement la plus grande agence photographique du monde avec un stock de 80 millions de photos.
Le monde de la finance continue ainsi à faire main basse sur les médias. Sachez, par exemple, que Libération appartient à la Banque Rotschild ou que El Pais est détenu à raison de 67% par Goldman Sachs, UBS, Carlos Slim, Crédit Suisse, JP Morgan et une nuée d'autres investisseurs très présents sur les "marchés".
Pour rappel, le groupe a ou a eu parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique John Major,James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement, Olivier Sarkozy, demi-frère de Nicolas,
"C’est une bien étrange manière de marquer le cinquième anniversaire du début de la crise financière : Goldman Sachs, la banque qui symbolise toutes les déviances de Wall Street et du monde financier, ne sera pas inquiétée par la justice. Les autorités fédérales américaines ont annoncé, jeudi 9 août, qu’elles avaient clos les enquêtes menées sur le géant bancaire. « Il n’y a pas de base solide pour engager une procédure criminelle contre la banque ou ses employés», a expliqué le ministère de la justice.
Le dossier, pourtant, semblait épais. Il portait sur le sujet le plus emblématique de la crise : les agissements de la banque sur le marché des subprimes, ces produits à l’origine du déclenchement de la crise. Le président de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, était même soupçonné de parjure pour avoir menti sous serment devant les sénateurs américains.
La justice américaine s’était saisie du dossier après une enquête particulièrement destructrice d’une commission sénatoriale sur les origines de la crise financière. Pendant dix-huit mois, elle avait entendu de nombreux témoins, auditionné les principaux responsables bancaires, décortiqué des milliers de documents et de courriels internes. Dans
un très long rapport, ils avaient mis à nu toutes les dérives de Wall Street, pour finir par un constat accablant : « La crise n'a pas été le résultat d'une catastrophe naturelle, mais celui de produits financiers complexes et à haut risque ; de conflits d'intérêts tenus secrets et de l'échec des régulateurs, des agences de notation et du marché lui-même à brider les excès de Wall Street. » Goldman Sachs tenait dans ce rapport une place de choix. Les sénateurs y confirmaient les révélations de la presse, notamment celles de Michael Lewis dans son ouvrage The big short (Le casse de siècle dans son édition française), sur le rôle de la banque dans le marché hypothécaire immobilier. Avec la Deutsche Bank, dont le poids a été aussi prépondérant dans cette affaire, Goldman Sachs a été l’acteur principal de toute l’invention financière –CDO, RMBS, CDS– dont on découvrira la toxicité par la suite. Durant les belles années, la banque a émis pour plus de 100 milliards de dollars de produits titrisés sur l’immobilier.
Maximiser le profit Dès décembre 2006, Goldman Sachs voit les signes annonciateurs de la catastrophe: les défaillance des ménages, incapables d'honorer leurs mensualités, se multiplient. A cette date, Goldman détient plus de 15 milliards de dollars de subprimes et de produits titrisés en portefeuille. L’ordre est donné de vendre à tout prix. La banque invente notamment le fonds Abacus, où elle met une partie de ses produits toxiques, qu’elle s’empresse de vendre à ses clients. Pendant ce temps, Goldman Sachs spécule à la baisse sur les mêmes produits. La tromperie générale est organisée.
Malgré ces lourdes charges, le ministère de la Justice indique qu’il« est arrivé à la conclusion que la charge de la preuve pour mener une procédure judiciaire était insuffisante, compte tenu de la loi et des faits, tels qu’ils apparaissent actuellement ». En d’autres termes, la justice n’a pas suffisamment les moyens légaux pour engager une action en justice. Le ministère souligne, toutefois, qu’il est prêt à rouvrir le dossier, si des éléments nouveaux apparaissent.
Personne n'est en prison» Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Goldman Sachs a appris le même jour, que la SEC, l’autorité boursière de New York, refermait, sans donner suite, une autre enquête sur ses ventes de produits titrisés. La banque était accusée d’avoir vendu d’autressubprimes en décembre 2006, en trompant ses clients. Mais là encore, la SEC n’a rien trouvé à redire.
« Nous sommes très contents de voir ce sujet derrière nous », s’est félicité un porte-parole de la banque. Comment ne pas l’être ! Elle a échappé à tout. Goldman Sachs s’est juste acquitté d’une amende de 500 millions de dollars en 2009 auprès de la SEC pour couper court à une action judiciaire sur ses agissements dans lessubprimes. La seule action au civil, qui est encore en cours, est menée contre son trader Fabrice Tourre.
Les commentaires ont été nombreux sur les sites de presse américians à la suite de la publication de cette information. Certains rappellent avec insistance que Goldman Sachs est un grand donateur des campagnes présidentielles. Comme le reconnaissait avec cynisme un trader de la banque, interrogé par la BBC, à l’automne dernier : « Ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde. C’est Goldman Sachs qui dirige le monde », avant d’ajouter qu’il espérait une récession, « car il y avait beaucoup d’argent à se faire en cas de crise ».
La décision du ministère de la justice, en tout cas, paraît lourde de conséquences. Wall Street va continuer à jouir d’une totale immunité. « Ces annonces sont aussi les dernières indications que les enquêtes fédérales sur la crise financière faiblissent, alors que le temps de la prescription approche », note le New York Times. « Depuis le début de la crise, personne n'est en prison », n’a cessé de s’affliger Charles Ferguson, réalisateur du documentaire Inside Job, dévoilant toutes les turpitudes de Wall Street. Les derniers événements lui donnent malheureusement encore raison.
Débat TRES intéressant (10 mn) s/la nomination de #Barroso à #GoldmanSachs - #Finance #Corruption #Solutions
Les réactions se multiplient depuis l'annonce du recrutement de l'ex-président de la Commission européenne José Manuel Barroso à la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Interviews de Georges Ugeux, président de la banque d'affaires Galileo Global Advisors et ancien vice-président de la Bourse de New York, et de Marc Chesney, professeur de finance à l'Université de Zürich.
#incroyable #finance #éthique "L'irrésistible attrait de #GoldmanSachs "- cette banque grandement responsable de la crise a lancé une campagne de recrutement cet été et a reçu ...250 000 dossiers!
La célèbre banque Goldman Sachs a lancé une campagne de recrutement pour cet été et a reçu 250’000 dossiers d’étudiants ou de jeunes diplômés. Le nombre de postulations a augmenté de 40% depuis 2012. Tous ces chiffres ont été publiés par le Financial Times. L'interview de Marc Chesney professeur de finance à l’Université de Zurich.
"C’est une bien étrange manière de marquer le cinquième anniversaire du début de la crise financière : Goldman Sachs, la banque qui symbolise toutes les déviances de Wall Street et du monde financier, ne sera pas inquiétée par la justice. Les autorités fédérales américaines ont annoncé, jeudi 9 août, qu’elles avaient clos les enquêtes menées sur le géant bancaire. « Il n’y a pas de base solide pour engager une procédure criminelle contre la banque ou ses employés», a expliqué le ministère de la justice.
Le dossier, pourtant, semblait épais. Il portait sur le sujet le plus emblématique de la crise : les agissements de la banque sur le marché des subprimes, ces produits à l’origine du déclenchement de la crise. Le président de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, était même soupçonné de parjure pour avoir menti sous serment devant les sénateurs américains.
La justice américaine s’était saisie du dossier après une enquête particulièrement destructrice d’une commission sénatoriale sur les origines de la crise financière. Pendant dix-huit mois, elle avait entendu de nombreux témoins, auditionné les principaux responsables bancaires, décortiqué des milliers de documents et de courriels internes. Dans
un très long rapport, ils avaient mis à nu toutes les dérives de Wall Street, pour finir par un constat accablant : « La crise n'a pas été le résultat d'une catastrophe naturelle, mais celui de produits financiers complexes et à haut risque ; de conflits d'intérêts tenus secrets et de l'échec des régulateurs, des agences de notation et du marché lui-même à brider les excès de Wall Street. » Goldman Sachs tenait dans ce rapport une place de choix. Les sénateurs y confirmaient les révélations de la presse, notamment celles de Michael Lewis dans son ouvrage The big short (Le casse de siècle dans son édition française), sur le rôle de la banque dans le marché hypothécaire immobilier. Avec la Deutsche Bank, dont le poids a été aussi prépondérant dans cette affaire, Goldman Sachs a été l’acteur principal de toute l’invention financière –CDO, RMBS, CDS– dont on découvrira la toxicité par la suite. Durant les belles années, la banque a émis pour plus de 100 milliards de dollars de produits titrisés sur l’immobilier.
Maximiser le profit Dès décembre 2006, Goldman Sachs voit les signes annonciateurs de la catastrophe: les défaillance des ménages, incapables d'honorer leurs mensualités, se multiplient. A cette date, Goldman détient plus de 15 milliards de dollars de subprimes et de produits titrisés en portefeuille. L’ordre est donné de vendre à tout prix. La banque invente notamment le fonds Abacus, où elle met une partie de ses produits toxiques, qu’elle s’empresse de vendre à ses clients. Pendant ce temps, Goldman Sachs spécule à la baisse sur les mêmes produits. La tromperie générale est organisée.
Malgré ces lourdes charges, le ministère de la Justice indique qu’il« est arrivé à la conclusion que la charge de la preuve pour mener une procédure judiciaire était insuffisante, compte tenu de la loi et des faits, tels qu’ils apparaissent actuellement ». En d’autres termes, la justice n’a pas suffisamment les moyens légaux pour engager une action en justice. Le ministère souligne, toutefois, qu’il est prêt à rouvrir le dossier, si des éléments nouveaux apparaissent.
Personne n'est en prison» Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Goldman Sachs a appris le même jour, que la SEC, l’autorité boursière de New York, refermait, sans donner suite, une autre enquête sur ses ventes de produits titrisés. La banque était accusée d’avoir vendu d’autressubprimes en décembre 2006, en trompant ses clients. Mais là encore, la SEC n’a rien trouvé à redire.
« Nous sommes très contents de voir ce sujet derrière nous », s’est félicité un porte-parole de la banque. Comment ne pas l’être ! Elle a échappé à tout. Goldman Sachs s’est juste acquitté d’une amende de 500 millions de dollars en 2009 auprès de la SEC pour couper court à une action judiciaire sur ses agissements dans lessubprimes. La seule action au civil, qui est encore en cours, est menée contre son trader Fabrice Tourre.
Les commentaires ont été nombreux sur les sites de presse américians à la suite de la publication de cette information. Certains rappellent avec insistance que Goldman Sachs est un grand donateur des campagnes présidentielles. Comme le reconnaissait avec cynisme un trader de la banque, interrogé par la BBC, à l’automne dernier : « Ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde. C’est Goldman Sachs qui dirige le monde », avant d’ajouter qu’il espérait une récession, « car il y avait beaucoup d’argent à se faire en cas de crise ».
La décision du ministère de la justice, en tout cas, paraît lourde de conséquences. Wall Street va continuer à jouir d’une totale immunité. « Ces annonces sont aussi les dernières indications que les enquêtes fédérales sur la crise financière faiblissent, alors que le temps de la prescription approche », note le New York Times. « Depuis le début de la crise, personne n'est en prison », n’a cessé de s’affliger Charles Ferguson, réalisateur du documentaire Inside Job, dévoilant toutes les turpitudes de Wall Street. Les derniers événements lui donnent malheureusement encore raison.
"C’est une bien étrange manière de marquer le cinquième anniversaire du début de la crise financière : Goldman Sachs, la banque qui symbolise toutes les déviances de Wall Street et du monde financier, ne sera pas inquiétée par la justice. Les autorités fédérales américaines ont annoncé, jeudi 9 août, qu’elles avaient clos les enquêtes menées sur le géant bancaire. « Il n’y a pas de base solide pour engager une procédure criminelle contre la banque ou ses employés», a expliqué le ministère de la justice.
Le dossier, pourtant, semblait épais. Il portait sur le sujet le plus emblématique de la crise : les agissements de la banque sur le marché des subprimes, ces produits à l’origine du déclenchement de la crise. Le président de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, était même soupçonné de parjure pour avoir menti sous serment devant les sénateurs américains.
La justice américaine s’était saisie du dossier après une enquête particulièrement destructrice d’une commission sénatoriale sur les origines de la crise financière. Pendant dix-huit mois, elle avait entendu de nombreux témoins, auditionné les principaux responsables bancaires, décortiqué des milliers de documents et de courriels internes. Dans
un très long rapport, ils avaient mis à nu toutes les dérives de Wall Street, pour finir par un constat accablant : « La crise n'a pas été le résultat d'une catastrophe naturelle, mais celui de produits financiers complexes et à haut risque ; de conflits d'intérêts tenus secrets et de l'échec des régulateurs, des agences de notation et du marché lui-même à brider les excès de Wall Street. » Goldman Sachs tenait dans ce rapport une place de choix. Les sénateurs y confirmaient les révélations de la presse, notamment celles de Michael Lewis dans son ouvrage The big short (Le casse de siècle dans son édition française), sur le rôle de la banque dans le marché hypothécaire immobilier. Avec la Deutsche Bank, dont le poids a été aussi prépondérant dans cette affaire, Goldman Sachs a été l’acteur principal de toute l’invention financière –CDO, RMBS, CDS– dont on découvrira la toxicité par la suite. Durant les belles années, la banque a émis pour plus de 100 milliards de dollars de produits titrisés sur l’immobilier.
Maximiser le profit Dès décembre 2006, Goldman Sachs voit les signes annonciateurs de la catastrophe: les défaillance des ménages, incapables d'honorer leurs mensualités, se multiplient. A cette date, Goldman détient plus de 15 milliards de dollars de subprimes et de produits titrisés en portefeuille. L’ordre est donné de vendre à tout prix. La banque invente notamment le fonds Abacus, où elle met une partie de ses produits toxiques, qu’elle s’empresse de vendre à ses clients. Pendant ce temps, Goldman Sachs spécule à la baisse sur les mêmes produits. La tromperie générale est organisée.
Malgré ces lourdes charges, le ministère de la Justice indique qu’il« est arrivé à la conclusion que la charge de la preuve pour mener une procédure judiciaire était insuffisante, compte tenu de la loi et des faits, tels qu’ils apparaissent actuellement ». En d’autres termes, la justice n’a pas suffisamment les moyens légaux pour engager une action en justice. Le ministère souligne, toutefois, qu’il est prêt à rouvrir le dossier, si des éléments nouveaux apparaissent.
Personne n'est en prison» Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Goldman Sachs a appris le même jour, que la SEC, l’autorité boursière de New York, refermait, sans donner suite, une autre enquête sur ses ventes de produits titrisés. La banque était accusée d’avoir vendu d’autressubprimes en décembre 2006, en trompant ses clients. Mais là encore, la SEC n’a rien trouvé à redire.
« Nous sommes très contents de voir ce sujet derrière nous », s’est félicité un porte-parole de la banque. Comment ne pas l’être ! Elle a échappé à tout. Goldman Sachs s’est juste acquitté d’une amende de 500 millions de dollars en 2009 auprès de la SEC pour couper court à une action judiciaire sur ses agissements dans lessubprimes. La seule action au civil, qui est encore en cours, est menée contre son trader Fabrice Tourre.
Les commentaires ont été nombreux sur les sites de presse américians à la suite de la publication de cette information. Certains rappellent avec insistance que Goldman Sachs est un grand donateur des campagnes présidentielles. Comme le reconnaissait avec cynisme un trader de la banque, interrogé par la BBC, à l’automne dernier : « Ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde. C’est Goldman Sachs qui dirige le monde », avant d’ajouter qu’il espérait une récession, « car il y avait beaucoup d’argent à se faire en cas de crise ».
La décision du ministère de la justice, en tout cas, paraît lourde de conséquences. Wall Street va continuer à jouir d’une totale immunité. « Ces annonces sont aussi les dernières indications que les enquêtes fédérales sur la crise financière faiblissent, alors que le temps de la prescription approche », note le New York Times. « Depuis le début de la crise, personne n'est en prison », n’a cessé de s’affliger Charles Ferguson, réalisateur du documentaire Inside Job, dévoilant toutes les turpitudes de Wall Street. Les derniers événements lui donnent malheureusement encore raison.
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