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Radio Insoumise : EMISSION #3 - avec #ThomasGUÉNOLÉ #FranceInsoumise #Solidarité #Humanisme #Résistances #FI

Radio Insoumise : EMISSION #3 - avec #ThomasGUÉNOLÉ #FranceInsoumise #Solidarité #Humanisme #Résistances #FI

Diffusé en direct le 5 juil. 2017

Mercredi 05 juillet 2017 à partir de 21h00,
Une émission depuis le discord insoumis avec la participation de Thomas GUÉNOLÉ, Politologue et chercheur à l'institut IRIS. Auteur de "La Mondialisation malheureuse".

Pour participer
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interview #ChristianPage , #SansAbri  - C l'hebdo - 21/01/2017 #logement #France #solidarité #sdf #inégalités

interview #ChristianPage , #SansAbri  - C l'hebdo - 21/01/2017 #logement #France #solidarité #sdf #inégalités

 

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La #Palestine et la #solidarité de commande par #KamelDaoud

Même phénomène qu'avec Alep-Est (dont tout le monde se fout maintenant.. )

Ou l'omniprésence malséante des "Frères" dans nos sociétés .. .

Au bout, l'Islam politique ..

L' Islam est une religion, point barre.

 

La #Palestine et la #solidarité de commande par #KamelDaoud

Ajoutée le 27 févr. 2017

Kamel Daoud, interrogé pour Mediapart par Antoine Perraud en février 2017, au sujet de ses chroniques (2010-2016) : “Mes indépendances” (Ed. Actes Sud).

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Liban : INTERNATIONAL :: SOLIDARITÉ :: Chiites hébergent réfugiés syriens

Liban : INTERNATIONAL :: SOLIDARITÉ :: Chiites hébergent réfugiés syriens | Infos en français | Scoop.it

LIBAN • Loin du cliché de l’accueil des réfugiés syriens par les seules communautés sunnites du Liban, à Hermel, bastion du Hezbollah, on fait passer la solidarité humaine avant la politique.

Perdue dans une vallée qui se déploie jusqu’à la frontière syrienne, Hermel ressemble à une oasis qui vit au rythme des saisons. Les hivers y sont secs et les étés arides. Dans les rues fleuries de la ville, les portraits du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, côtoient ceux des martyrs, morts pour la résistance. Depuis plusieurs mois, les 50 000 habitants de cette ville de la Bekaa, région de l’est du Liban, suivent de près la crise syrienne. Le soutien de la municipalité au régime de Bachar al-Assad n’a pas empêché l’afflux des réfugiés. A l’instar de Beyrouth, Tripoli ou Ersal, Hermel accueille aussi son lot de déplacées syriens. Au total, 151 familles y ont trouvé refuge. La plupart n’ont pas choisi la ville au hasard. Bien souvent, une sœur, un cousin, un oncle ou un ami y habite. Cette ville de la frontière a tissé un lien très étroit avec la Syrie. Les relations familiales, les mariages mixtes et les nombreux échanges commerciaux y sont pour beaucoup.
Comme Zahra* et Asma, aujourd’hui, une grande partie des réfugiés sont sunnites. Il y a trois mois et demi, ces deux femmes ont dû fuir la ville de Qoussair, proche de Homs. «Les bombardements et les snipers étaient tellement présents que nous n’avions même plus le courage de regarder par la fenêtre», racontent-elles d’une voix calme. Peu avant leur départ, Asma a perdu son mari. L’homme a reçu cinq balles alors qu’il se rendait au travail. «Mon enfant ne connaîtra jamais son père», lance-t-elle en le regardant. C’est enceinte de huit mois qu’elle a traversé la frontière.

Sunnites et chiites
Désormais, ces femmes vivent avec leurs enfants dans un appartement, loué 100 dollars par mois. Pour les accueillir, les pièces ont été meublées et les murs lessivés. Ce jour-là, elles sont assises dans une des pièces du séjour. On aperçoit derrière elles une pile de matelas encore dépourvus de protection, et une machine à coudre. Depuis leur arrivée, le mari de Zahra travaille à domicile. Son maigre salaire permet de payer le loyer.
Cet appartement appartient à une famille chiite de Hermel. «Pour nous la confession n’a aucune espèce d’importance. En Syrie, nos voisins étaient chrétiens et alaouites», insiste Zahra, tout en donnant le sein à son petit dernier. Ici, les habitants ne leur demandent jamais à quelle communauté elles appartiennent. Mais dans cette ville où les portraits de Bachar el-Assad sont toujours exposés, certains tentent de connaître leurs opinions politiques. «Quelques curieux demandent parfois à mes enfants si leur famille est avec ou contre le régime. Je n’aime pas ces questions et je n’aime pas que l’on mêle ma famille à la politique», raconte Asma, alors que ses filles viennent de s’endormir devant le dessin animé Popeye.
Dans le bureau flambant neuf du maire de Hermel, on insiste «sur l’ouverture des habitants»: «La majorité des déplacés sont sunnites et ce n’est pas pour cela qu’ils sont agressés, explique-t-il. Certaines personnes tentent d’exploiter la division entre chiites et sunnites.» Il affirme également que plusieurs réfugiés soutiennent l’opposition et que certains en feraient même partie. «Tant que ces gens-là ne réagissent pas de manière agressive envers les autres, il n’y a pas de problème.» Mais ce jour-là, impossible d’en rencontrer. «Ils se font discret», nous dit-on.

«Aucun obstacle»
Depuis le début de la crise syrienne, les politiques du 14 mars, actuellement dans l’opposition, accusent le Hezbollah d’être en désaccord avec l’aide qui est offerte aux réfugiés. Les médias se concentrent avant tout sur les aides apportées dans les régions sunnites libanaises. Ismaïl Chahin, travailleur social à Hermel pendant de longues années, raconte qu’il a été difficile de faire venir les ONG. «Les associations ont longtemps douté de la présence de réfugiés à Hermel. Comme tout le monde, elles pensaient qu’ils étaient uniquement présents dans les régions sunnites et imaginaient que les régions chiites étaient trop dangereuses pour eux car pro-régime.» L’homme a dû lourdement insister pour que l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) acceptent de se déplacer. «Quand ils sont venus, ils ont vite compris ce qu’il se passait et ont décidé d’agir.»
Depuis, c’est Talal Iskander, un élu de quartier, qui s’occupe de gérer les fonds déployés par l’UNHCR. «On les aide pour tout, la majorité sont arrivés sans rien», dit-il. Les aides sont donc aussi diverses que les besoins. Distribution de couvertures, de tapis de sol, d’ustensiles de cuisine, de matelas, de boîtes de conserve, de couches pour bébé, etc. La ville offre également un accès aux soins. Les blessés les plus graves doivent passer par Hermel avant d’être acheminés dans le nord du Liban, région où l’UNHCR a ouvert ses hôpitaux. Les soins ordinaires sont assurés dans les hôpitaux de la ville et financés par le Hezbollah, «peu importe la confession et les opinions politiques» du patient.

Soutien du régime
C’est le cas de Fatima. A son arrivée, elle est hospitalisée une semaine pour dépression. Cette femme à la djellaba beige et marron est originaire de Homs. «Nous avons été menacés par des groupes armés parce que mon mari soutenait le régime. Nous sommes restés enfermés une semaine avant de quitter la ville», raconte-t-elle, assise sur une chaise en plastique. Aujourd’hui, cette famille a trouvé refuge dans un appartement qu’ils louent. Fatima affirme que «le comité social nous a aidés à meubler l’appartement et nous donne régulièrement de l’argent».
Hassan est le propriétaire de l’appartement qu’ils occupent. Amputé d’une jambe et aveugle, ce quinquagénaire peine à s’asseoir. Pour lui, «ces gens sont des êtres humains, ils ont fui la mort, c’est normal de les accueillir». Cet homme que la vie n’a pas épargné «se fiche» bien des considérations confessionnelles. Il se souvient de l’accueil que les Syriens ont réservé aux habitants de Hermel lorsqu’à l’été 2006 beaucoup d’entre eux ont fui la ville de peur que les bombardements israéliens s’abattent aussi sur leur tête.
Aujourd’hui, Fatima et son mari refusent de parler de «révolution». «Deux de mes cousins ont été retrouvés sans yeux et sans oreilles, alors que l’on utilise pas ce mot devant moi», lance-t-elle en colère. Qu’ils soient du côté de l’opposition ou du régime, ces réfugiés souhaitent avant tout regagner leur pays. Lorsque je leur demande quel nom ils souhaitent choisir, Fatima répond: «Appelez-nous ‘les opprimés qui ont quitté malgré eux leur maison’.» I
*Tous les prénoms ont été modifiés.

Les Libanais fuient aussi le chaos
Depuis le début de la crise syrienne, Hermel accueille également des Libanais de Syrie. Ces familles sont aujourd’hui au nombre de quatre-vingts. Elles détiennent la nationalité libanaise mais vivent depuis longtemps de l’autre côté de la frontière. C’est le cas de Souha. Cette enseignante, à la djellaba noire et au visage grave, a toujours vécu en Syrie: «Je me sens davantage Syrienne que Libanaise. Mes parents sont nés en Syrie et moi aussi. Je n’ai pas de famille ici.»
Elle affirme que les associations s’intéressent davantage aux Syriens qu’aux Libanais. «Personne n’est venu me voir pour me proposer de l’aide», dit-elle. Une voisine syrienne rétorque: «Comme ils ont la nationalité libanaise, ils peuvent au moins trouver un travail.» Depuis son arrivée à Hermel, Souha a trouvé un poste d’enseignante et son mari continue d’exercer comme médecin. Cette situation leur permet de vivre sans avoir à réclamer les aides sociales.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a longtemps refusé d’attribuer le statut de «déplacé» à ces Syriens. «Elle considérait que ces gens revenaient dans leur pays d’origine», explique l’élu de quartier Talal Iskander. Mais comme Souha, beaucoup n’ont plus de famille au Liban. «Ces gens ont tout perdu. Leur vie, leur maison, leur travail étaient en Syrie», rappelle l’élu.

La municipalité a toujours refusé que seuls les Syriens profitent de l’aide des ONG. Cette injustice aurait pu engendrer des tensions au sein de la ville. «Une fois qu’elles ont compris ça, elles ont accepté d’intégrer les Libanais dans leur programme.» FAI

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