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"22 anciens soldats #US se suicident chaque jour " - #documentaire "Vétérans américains : les oubliés "  - 48 mn #USA #psy

"22 anciens soldats #US se suicident chaque jour " - #documentaire "Vétérans américains : les oubliés " - 48 mn #USA #psy

Ajoutée le 7 mai 2018
 Ils ont servi leur patrie, défendu les intérêts de l'Etat. Le gouvernement n’a plus besoin d’eux. RT va à la rencontre de ces anciens combattants américains qui tentent de retrouver une vie normale.
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15 ans de la guerre en #Irak : « jamais les #USA ne se sont excusés » débat #RadioSputnik avec #PierreConesa et #AliDolamari - #GéoPolitique #CrimesDeGuerre #WarCrimes

15 ans de la guerre en #Irak : « jamais les #USA ne se sont excusés » débat #RadioSputnik avec #PierreConesa et #AliDolamari - #GéoPolitique #CrimesDeGuerre #WarCrimes

Ajoutée le 26 mars 2018
 
 
Le 20 mars dernier, c’était le 15e anniversaire du lancement de l’invasion américaine de l’Irak. Retour sur cette opération dont les conséquences géopolitiques se ressentent toujours actuellement, avec Pierre Conesa, spécialiste des questions stratégiques, et Ali Dolamari, représentant à Paris du gouvernement régional du Kurdistan irakien. Retrouvez le compte-rendu du débat sur le site de Sputnik https://fr.sputniknews.com/radio_desordre_mondial/201803261035663060-irak-guerre-usa/
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La Maison Blanche , toujours et encore un joyeux bordel. Et hop, encore une démission, cette fois c'est la dir. com . qui part , une ex-mannequin de 29 ans #HopeHicks - #Boxoncratie #MuppetsShow

La Maison Blanche , toujours et encore un joyeux bordel. Et hop, encore une démission, cette fois c'est la dir. com . qui part , une ex-mannequin de 29 ans #HopeHicks - #Boxoncratie #MuppetsShow | Infos en français | Scoop.it

La Maison Blanche , toujours et encore un joyeux bordel. Et hop, encore une démission, cette fois c'est la dir. com . qui part , une ex-mannequin de 29 ans #HopePorter - #Boxoncratie #MuppetsShow

La cascade des départs à la Maison Blanche se poursuit: Hope Hicks, proche conseillère de Donald Trump, a annoncé mercredi sa démission.

La jeune femme de 29 ans, qui avait rejoint très tôt, et sans la moindre expérience politique, la campagne du magnat de l'immobilier, occupait depuis septembre le poste de directrice de la communication.

Discrète dans les médias - elle refusait systématiquement les demandes d'interviews - mais influente en coulisses, cette ancienne mannequin, qui avait travaillé pour Ivanka Trump à New York, avait l'oreille du président qui n'a - fait notable - jamais émis la moindre réserve à son égard.

"Je n'ai pas de mots pour exprimer ma gratitude au président Trump", a-t-elle indiqué sans autres précisions sur les raisons de son départ soudain, un peu plus d'un an après l'arrivée au pouvoir de l'homme d'affaires septuagénaire.

Cette démission intervient au lendemain de l'audition de la jeune femme à huis clos au Congrès dans le cadre de l'affaire russe qui empoisonne la présidence de Donald Trump.

Selon la presse américaine, elle y aurait reconnu que son travail à la Maison Blanche l'avait parfois poussée à dire des "mensonges innocents". Mais jamais n'a-t-elle menti quand elle était interrogée sur l'affaire russe, a-t-elle promis.

Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, a assuré qu'il n'y avait aucun lien entre ces deux événements.

La date exacte du départ de Hope Hicks n'a pas été fixée, mais elle devrait intervenir "dans les semaines à venir" selon l'exécutif.

Le poste de directeur de la communication est traditionnellement moins exposé que celui de porte-parole, qui est le véritable visage au quotidien de l'exécutif américain. Sarah Huckabee Sanders, 35 ans, l'occupe depuis le départ de Sean Spicer, en juillet.

- 'Hope est exceptionnelle' -

Signe de l'importante rotation au sein de l'équipe Trump, Hope Hicks était la quatrième personne à occuper cette fonction. Le dernier en date, Anthony Scaramucci, personnage haut en couleur, avait fait un passage éclair dans ce rôle.

Son nom vient s'ajouter à la très longue liste de haut responsables ou de proches conseillers de M. Trump qui ont décidé de partir ou ont été remerciés: Tom Price, ministre de la Santé, Steve Bannon (ex-conseiller stratégique), Reince Priebus (ex-secrétaire général de la Maison Blanche), Sean Spicer (ex-porte-parole) ou encore Michael Flynn (ex-conseiller à la sécurité nationale).

"Hope est exceptionnelle et a fait un excellent travail", a indiqué le président américain en commentant sa démission. "Elle est intelligente, fine, vraiment quelqu'un de bien", a-t-il ajouté, se disant convaincu qu'il travaillerait de nouveau avec elle à l'avenir.

"Hope Hicks est aimée et admirée par tous ceux qui la connaissent", a surenchéri Ivanka Trump sur Twitter. "Je t'aime et tu vas me manquer", a pour sa part écrit Kellyanne Conway, proche conseillère du président.

De son côté, John Kelly, secrétaire général de la Maison Blanche, a insisté sur sa maturité en dépit de son jeune âge. "Elle a servi son pays avec beaucoup de classe", a-t-il ajouté.

Son nom était apparu dans l'un des derniers scandales en date qui a secoué la Maison Blanche: le départ de Rob Porter, autre conseiller de M. Trump, accusé par ses ex-femmes d'agressions physiques et d'abus psychologiques.

Hope Hicks entretenant une relation sentimentale avec Rob Porter, nombre d'observateurs s'étaient interrogés sur son rôle dans la réaction initiale de la Maison Blanche, qui n'avait pas tari d'éloges sur ce dernier alors même qu'il était accusé de faits graves par ses anciennes épouses.



(©AFP / 01 mars 2018 02h55)

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» Manipulation d’une élection ? Les #USA l’ont fait dans 45 pays

» Manipulation d’une élection ? Les #USA l’ont fait dans 45 pays | Infos en français | Scoop.it

» Manipulation d’une élection ? Les #USA l’ont fait dans 45 pays

Par Shane Dixon Kavanaugh

Le 30 décembre 2016

La tentative russe d’influer sur les élections de 2016 continue de consumer la politique américaine d’autant que l’administration Obama a contre-attaqué avec une série de punitions visant les agences d’espionnage et les diplomates russes. La Maison-Blanche ce jeudi (29 décembre 2016) a expulsé 35 russes suspectés d’être des agents de renseignement, et imposé des sanctions contre les deux principales agences de renseignement du Kremlin en réponse à ce que les USA considèrent comme des cyberattaques conduites par les Russes pendant la campagne électorale. Pour le moment, le Président russe Vladimir Poutine a indiqué qu’il n’entendait pas répliquer, mais que cela pourrait changer.

Ce bouillonnant “œil pour œil” a entretenu la question de l’ingérence électorale au niveau national, alimentée plus encore par la croyance, parmi les services de renseignement américains, que la Russie voulait aider Donald Trump à ravir la présidence. Cependant, aucun des deux pays n’est étranger à ce type de manœuvres électorales à l’encontre d’autres nations. En fait, de récentes recherches du politologue Dov Levin montrent que les USA ont une longue et stupéfiante expérience de tentatives d’influencer des présidentielles de pays étrangers.(..)

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Au #Venezuela, la souveraineté commence par les semences #agriculture #environnement #OGM #GMO #alimentation  #santé #souveraineté #VenezuelaCePaysQuiDérangeLaCaste

Au #Venezuela, la souveraineté commence par les semences #agriculture #environnement #OGM #GMO #alimentation  #santé #souveraineté #VenezuelaCePaysQuiDérangeLaCaste | Infos en français | Scoop.it

Au #Venezuela, la souveraineté commence par les semences #agriculture #environnement #OGM #GMO #alimentation #santé #souveraineté #VenezuelaCePaysQuiDérangeLaCaste

L’un des enjeux les plus importants de la Révolution Bolivarienne est la construction d’un modèle de production agricole qui garantisse la sécurité et la souveraineté alimentaires, aujourd’hui plus que jamais menacées, et qui offre une alternative au système capitaliste de l’agro-industrie, destructrice et prédatrice. Il s’agit d’un programme ambitieux, qui repose sur un grand nombre d’expériences déjà réalisées dans ce sens dans tout le pays. C’est maintenant au tour de l’Etat de jouer, en instaurant des politiques publiques qui permettront de multiplier ces expériences sur le long terme, de les renforcer et d’en étendre le champ d’application.

POUR UNE AGRICULTURE DIVERSIFIEE ET « ZÉRO DEVISES »

« La possibilité de construire un modèle alimentaire différent, diversifié et souverain fait partie d’une agriculture « zéro devises ». Le Venezuela reste fortement dépendant de l’importation de tous les éléments constituant la chaine de production de l’agro-industrie : depuis les semences jusqu’aux intrants et aux technologies. Il s’agit d’une chaine de production industrialisée des aliments autour de laquelle s’organise le « bachaqueo » : c’est le nom populaire donné au pillage des produits subventionnés au Venezuela pour les revendre à prix majoré (dans le pays lui-même mais aussi et surtout en Colombie ou dans d’autres pays voisins à économie strictement néo-libérale) et à la spéculation, alors même que ces systèmes de production agro-industriels ont depuis toujours bénéficié d’aides et de subventions de la part de l’Etat.

L’agrobusiness s’est développé au Venezuela grâce à  l’appropriation de la rente pétrolière et des biens publics par une poignée de familles ; si nous voulons construire un autre modèle, nous devons modifier tous les éléments de la chaine, des semences à la consommation », nous explique Ana Felicien, membre de la campagne « Venezuela libre de transgéniques » et de l’organisation « Semences du peuple« .

Des efforts ont été faits dans le sens d’un tel changement tant par des institutions que par le peuple organisé. La Loi des Semences (2015), fruit de trois années de débats populaires constituants, en-(..)

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Interview 18.10.17 #ArtemStudennikov,ministre-conseiller ambassade de #Russie #France sur prise de #Raqa #Syrie

Interview d' #ArtemStudennikov, ministre conseiller de l'ambassade de #Russie #France sur prise de #Raqa #Syrie et le rôle prépondérant russe , mais peu médiatisé, lors de celle-ci.
Il s'interroge aussi sur un propable double-jeu  contre-productif des US vis à vis de #Daech afin d''affaiblir #Assad

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L’ #USAID, un outil d’influence des #USA très efficace #softpower #stratégies #CIA #humanitaire

L’ #USAID, un outil d’influence des #USA très efficace #softpower #stratégies #CIA #humanitaire

L’Agence des États-Unis pour le développement international a connu récemment des soubresauts reflétant les divergences entre certains élus américains et la Maison Blanche. Le Congrès a augmenté de manière unilatérale le budget pour les « opérations étrangères » de plusieurs milliards de dollars. Un budget qui inclue en grande partie les activités de l’USAID, agence américaine au service des intérêts nationaux. Invité : Eric Denécé est Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), et ancien officier-analyste du renseignement pour le Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN)

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L’offensive de l’armée libanaise contre l’ #EI aurait commencé - L'Orient Le Jour - #Liban #Syrie #Hezbollah

L’offensive de l’armée libanaise contre l’ #EI aurait commencé - L'Orient Le Jour - #Liban #Syrie #Hezbollah | Infos en français | Scoop.it

L’offensive de l’armée libanaise contre l’ #EI aurait commencé - L'Orient Le Jour - #Liban #Syrie #Hezbollah

07.08.2017 - Jeanine Jalckh

Le commandement militaire face au double défi du terrain et des tiraillements politiques.

La bataille de l'armée libanaise contre le groupe État islamique (EI) dans le jurd de Qaa et Ras Baalbeck semble avoir commencé, si l'on en croit les stratèges militaires. Le pilonnage intensif des positions de l'EI au cours du week-end dernier en serait le premier signe. Dans le jargon militaire, c'est ce qu'on appelle « les tirs préparatoires », ou encore « le barrage de feu pour faciliter l'avancée de l'infanterie », explique à L'Orient-Le Jour un officier à la retraite, le général Khalil Hélou, qui commentait les opérations menées depuis quelques jours sur ce front.

Annoncée depuis plusieurs jours après un déploiement en force des troupes dans les régions limitrophes de Ras Baalbeck et dans le Qaa, la bataille que mènera l'armée dans ces zones arides et sinueuses s'avère bien plus difficile sur le plan politique que militaire. Elle survient après la finalisation de la première manche de l'opération militaire menée par le Hezbollah contre les éléments du Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra) et dans un contexte politique des plus complexes sur le plan local et régional.

Moralement soutenue par une large partie de la population, qui n'a plus aucun doute sur les capacités de la troupe à marquer des victoires considérées comme « flamboyantes » contre les jihadistes (à Nahr el-Bared, à Tripoli et à Ersal), l'armée se trouve toutefois prise entre le marteau et l'enclume : entre le Hezbollah d'une part, qui semble de plus en plus pousser en direction d'un « mariage forcé » dans le cadre du célèbre triptyque armée-peuple-résistance, et la communauté internationale d'autre part, plus particulièrement les États-Unis, principaux pourvoyeurs de la troupe en équipements et en munitions.

Ayant poussé à son paroxysme la pression sur le parti chiite qu'elle considère comme une « organisation terroriste », l'administration US verrait ainsi d'un très mauvais œil toute coopération entre l'armée libanaise, qu'elle n'a cessé de soutenir depuis des années, et le Hezbollah, « qui fait de son mieux pour attirer l'institution militaire dans son giron », comme le précise le général Hélou.

« L'armée libanaise est capable de remplir cette mission (...). Elle n'a pas besoin d'aide. Ce serait une insulte à l'armée qu'elle puisse disposer d'un soutien américain – il en est question – pour une telle bataille », avait persiflé le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un discours prononcé vendredi soir. Il faisait allusion à l'éventualité d'une intervention américaine en soutien à l'armée dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

Polémique

 

Les interrogations restent entières sur le modus operandi de cette seconde manche destinée à épurer la totalité de la zone occupée par l'EI, soit une superficie variant entre 300 et 400 km², dont près de 155 km² se trouveraient en Syrie. L'une des questions qui s'imposent pour l'heure est de savoir si l'armée mènera seule ou avec l'appui du Hezbollah cette bataille, le secrétaire général du parti chiite ayant gracieusement offert ses services à l'armée, se disant disposé à la soutenir si une décision politique était prise dans ce sens.
Après la finalisation de l'opération militaire menée par le Hezbollah contre les éléments du Fateh el-Cham dans le jurd de Ersal, qui vient de se conclure par l'exécution intégrale de l'accord d'échanges de prisonniers et dépouilles mortelles entre les deux parties, la décision de confier la bataille du jurd de Qaa et de Ras Baalbeck à l'institution militaire a suscité une série d'interrogations. Elles portent sur un éventuel partage des rôles entre l'armée officielle et la résistance et sur la décision de la guerre et de la paix qui continue de déchirer la classe politique.

La polémique s'est d'ailleurs poursuivie durant le week-end entre les tenants de la théorie souverainiste qui maintiennent que l'institution militaire est la seule habilitée à prendre cette décision, et les alliés du parti chiite qui continuent de louer « l'opération héroïque » menée par ce dernier contre le Fateh el-Cham. Les hommages rendus à la résistance ont également afflué d'Iran, dont le président Hassan Rohani, qui venait de rencontrer le chef du Parlement Nabih Berry, a salué le Hezbollah pour ses « victoires » qui, a-t-il dit, feront réfléchir « plus d'une partie (adverse) dans la région ».
La réponse à la polémique sur l'unilatéralisme de l'action de l'armée dans cette bataille est venue encore une fois de Hassan Nasrallah. 
Selon lui, « le problème n'est pas dans l'institution militaire ou sécuritaire au Liban, mais dans l'appareil et la décision politiques. Qui a empêché l'armée de livrer la bataille du jurd de Ersal ? Pourquoi est-elle capable maintenant de se battre et ne l'était pas avant ? » s'était-il interrogé vendredi.
D'ailleurs, le parti chiite ne semble pas avoir attendu un feu vert quelconque pour lancer (hier en soirée) une première escarmouche en direction des éléments de l'EI qu'il affirme avoir visés, près de Kherbet Daoud, à coups d'obus et de tirs directs, « faisant plusieurs tués et blessés ». Une initiative qui semble donner le ton de ce qui va advenir.

Pas de coopération avec l'armée syrienne

L'autre pendant de la polémique est la question de savoir si l'armée combattra en concertation ou non avec l'armée régulière syrienne à qui incombera la tâche d'épurer la partie du jurd se trouvant sur son territoire. La réponse est venue, tangentielle, du ministre de la Défense, Yaacoub Sarraf. « Il n'y a pas de coordination en raison des différends politiques », a-t-il dit, pour ajouter aussitôt après : « Mais en quoi la coordination avec la Syrie serait un problème si elle est dans l'intérêt du Liban ? »

Samedi, une source au sein de l'armée libanaise avait d'ailleurs affirmé à l'agence Reuters que le commandement militaire n'allait pas coopérer avec l'armée syrienne pour combattre les jihadistes de l'EI. Pour le général Hélou, parler de coordination entre les deux armées « est une absurdité », l'institution militaire n'ayant pas besoin, selon lui, de coordonner avec qui que ce soit sur le territoire qu'elle défend.
Appelée à mener sur le terrain un combat des plus ardus qu'elle ne peut plus éviter si elle veut sauvegarder son prestige, l'armée libanaise « risque de faire encore une fois les frais des tiraillements politiques internes et de la guerre des axes que mènent les grandes puissances dans la région », commente un analyste. Pour le général Hélou, « le mutisme du chef de l'État, Michel Aoun, qui est le commandant suprême des forces armées, est surprenant. Plus étonnant encore, la passivité déroutante du Conseil supérieur de défense à un moment aussi critique ».

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#Congo et #Rwanda - interview Journaliste investigateur #CharlesONANA - #Kagamé #Kabila #minerais #diamants

#Congo et #Rwanda - interview Journaliste investigateur #CharlesONANA - #Kagamé #Kabila #minerais #diamants

L'excellent journaliste d'investigation Charles Onana nous parle du #Rwanda et du #Congo, puis par ricochet du génocidaire dictateur rwandais Paul #Kagamé , homme des #USA, de la #GrandeBretagne, de la complicité de #Kabila, des multinationales occidentales , du rôle de #PaulKagamé dans le trafic très lucratif de #minerais et de #diamants du Congo via le Rwanda
 
Demandez-vous pourquoi notre #presse, si libre, si indépendante, ne nous informe que pas ou si peu sur les, environ, 10 MILLIONS de congolais exterminés depuis 1994 afin d'assurer le fonctionnement de nos smartphones ou autres appareils si "nécesssaires" à notre mode de vie et accessoirement à notre esclavage et surveillance consentis ?
Donc, bien plus de morts qu'en Syrie ou durant la Shoah, par exemple ..
 
Demandez-vous pourquoi notre presse, si libre, si indépendante, ne nous informe que peu et mal sur le fait que la justice internationale n'arrive pas à prouver qu'il y a bel et bien eu un génocide au Rwanda ? Plus de 20 après, bizarre, non ?
 
Je vous invite, du coup, aussi à réfléchir sur le rôle de la presse occidentale dans notre conditionnement concernant la #Syrie, l' #Irak ,à propos de la diabolisation de la #Russie de #Poutine, de la si nécessaire élection de #macron , d'un #brexit qui provoquerait l'apocalypse .. entre autres choses
 
"Si vous n'êtes pas vigilants, les #médias arriveront à vous faire détester les opprimés et aimer les oppresseurs" disait Malcolm X
 
#soumissions #hypocrisie #ignorance #silencecomplice #pillagedesrichessesduCongo #TonyBlair #BillClinton #corruption #cynisme #Kabila #RDC #consumérisme #Médias #MédiasMensonges #Complicités #CommunautéInternationale #coltan #Mobutu #TPI #ONU #Justice
 
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interview très intéressante de #JuanBranco, avocat de #Wikileaks par #Thinkerview - 20.06.17

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courageuse #NatachaPolony - Le #dînerDuSiècle - Le Groupe #Bilderberg - 26.05.2017 #réseaux #impérialismeUS

courageuse #NatachaPolony - Le #dînerDuSiècle - Le Groupe #Bilderberg - 26.05.2017 #réseaux #impérialismeUS #néolibéralisme #YoungLeaders #cooptation #corruptiondesélittes

Un bref cours historique de Natacha Polony sur le Diner du Siècle, le Groupe Bilderberg, les Young Leaders. Un exercice délicat car sitôt taxé de "complotisme", mais un exercice ayant le mérite de la clarté...

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Le Pentagone  (  #USA #US ) s'équipe d'armes laser façon #StarWars - #armement #guerre

Le Pentagone  (  #USA #US ) s'équipe d'armes laser façon #StarWars - #armement #guerre | Infos en français | Scoop.it

Le Pentagone  (  #USA #US ) s'équipe d'armes laser façon #StarWars - #armement #guerre

Ingrédients essentiels des films "Star Wars" depuis près de 40 ans, les armes laser sont en train de devenir une réalité dans l'armée américaine, avec des capacités toutefois nettement plus réduites qu'au cinéma.
Le sabre laser des chevaliers Jedi relève encore de la fiction mais les canons lasers équipant les vaisseaux spatiaux de la célèbre série ont déjà des cousins encore balbutiants mais bien réels, sur les véhicules ou avions militaires américains.

Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon, tous les grands industriels de la défense américaine sont en train de développer des prototypes pour l'armée américaine.

La Marine teste depuis 2014 un laser de 30.000 watts (30 kW) sur l'un de ses navires de guerre, l'USS Ponce.
Lockheed Martin vient d'annoncer avoir mis au point un laser d'une puissance de 60 kW, qui sera installé dans les prochaines semaines sur un camion de l'armée de terre américaine pour être testé contre des mortiers ou des petits drones. Ce laser peut irrémédiablement endommager un petit drone "à environ 500 mètres", en restant focalisé sur son objectif pour une durée de l'ordre de "quelques secondes", expliquait cette semaine à des reporters Jim Murdoch, un responsable de la division navale et aéronautique de Lockheed Martin.

Contrairement au cinéma, le rayon laser de ces armes futuristes est invisible à l'oeil nu. En produisant une intense chaleur à son point d'impact, le laser peut casser la structure d'un drone ou faire exploser une munition déjà lancée.
Pour l'instant, les lasers testés par les différents services de l'armée américaine sont dans cette gamme de puissance de quelques dizaines de kW.

Perforer un missile

 

Mais, pour Mark Gunzinger, un expert du CSBA, un centre d'études spécialisé sur la Défense à Washington, l'industrie sera capable de produire et d'expérimenter sur le terrain "d'ici trois à quatre ans, peut-être même plus tôt" des prototypes de lasers plus puissants, de 150 kW et plus. Un tel laser sera par exemple capable "d'abattre un missile de croisière", à condition de le frapper latéralement, dans sa zone vulnérable, explique-t-il.

Les forces spéciales de l'armée américaine veulent ainsi tester un laser de 150 KW "en 2019 ou 2020" sur l'AC-130, un avion bombardier spécialisé dans l'appui des troupes au sol, explique M. Gunzinger.
D'ici six à huit ans, les militaires américains devrait pouvoir compter sur des lasers de plus de 300 kW, capable de perforer la tête d'un missile de croisière et de frapper des cibles à plusieurs kilomètres de distance, explique-t-il.

A terme, la réalité se rapprochera un peu plus encore de la fiction.
L'armée américaine réfléchit à la possibilité de monter des lasers sur des drones volant à très haute altitude, capable d'éliminer depuis le ciel des missiles balistiques juste après leur lancement ou dans leur phase ascensionnelle. 
Pour l'armée, les lasers présentent aussi l'avantage de disposer d'une capacité quasi-illimitée de munitions, puisqu'ils n'ont besoin que d'électricité pour fonctionner.

Coûteux précédent

Mark Gunzinger juge les lasers particulièrement prometteurs pour les avions de combat qui "n'auraient plus besoin de retourner à leur base pour refaire le plein de munitions" explique-t-il. L'avion "aurait seulement besoin d'un ravitaillement aérien" pour pouvoir continuer à produire de l'électricité et recharger son laser, ajoute l'expert en armement, estimant que cette technique pourrait "changer l'art de la guerre aérienne".

Mais avant de pouvoir s'intégrer sur des avions de combat, les lasers et leurs équipements ont encore besoin de se miniaturiser car ils restent encore très encombrants.
Lockheed Martin réfléchit à augmenter la puissance du laser de 60 kW qui va être monté sur un camion de l'US Army, explique James Murdoch. "Mais nous allons nous heurter à des limites physiques: nous n'aurons pas assez d'espace" pour les batteries et le système de refroidissement du laser, qui s'échauffe très fortement au moment du tir, a-t-il indiqué.

Militaires et industriels affirment en fait qu'il ne manque plus qu'une chose pour faire entrer rapidement les armes lasers dans l'arsenal américain: les financements du Congrès. Les parlementaires restent prudents, échaudés par la très coûteuse aventure d'un laser expérimental monté sur un Boeing 747 pour être utilisé dans la défense anti-missile.
Ce laser était produit chimiquement, à la différence des lasers produits par fibre optique d'aujourd'hui. Plus de 5 milliards de dollars avaient été engloutis dans l'expérience, avant qu'elle ne soit arrêtée en 2012, après dix ans d'essais.

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#Yémen An III : La guerre à huis clos d'un "rogue state" par #RenéNaba - Madaniya #ArabieSaoudite #USA #NobelPaix

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#Yémen An III : La guerre à huis clos d'un "rogue state" par #RenéNaba - Madaniya #ArabieSaoudite #USA #NobelPaix #TawakolKarmane

«Le Yémen est le cimetière de ses envahisseurs. Evitez le». Recommandation du Roi Abdel Aziz Al Saoud, fondateur de la dynastie wahhabite, à ses héritiers. Une promenade de santé qui vire au cauchemar Le baptême de feu du Roi Salmane Ben Abdel Aziz au Yémen, le 25 Mars 2015, deux mois après son accession au …

 

en savoir plus sur les Prix Nobel de la Paix https://www.youtube.com/watch?v=s4_F6L33FS8&feature=youtu.be

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interview de #AlainJuillet, Ancien Directeur du #Renseignement au sein de la #DGSE, Haut Responsable pour l’Intelligence Économique en #France auprès du 1er ministre, le 07/04/2018 #syrie #skripal ...

interview de #AlainJuillet, Ancien Directeur du #Renseignement au sein de la #DGSE, Haut Responsable pour l’Intelligence Économique en #France auprès du 1er ministre, le 07/04/2018 #syrie #skripal #libye #secretdesaffaires #russie

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Utilisation par les #USA d’ #uranium appauvri en #Syrie, par #SamuelOakford (journaliste d'investigation pour #AirWars ) - Les Crises  #Syria #Siria #LigneRouge

Utilisation par les #USA d’ #uranium appauvri en #Syrie, par #SamuelOakford (journaliste d'investigation pour #AirWars ) - Les Crises  #Syria #Siria #LigneRouge | Infos en français | Scoop.it
 
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A  lire absolument » #Syrieleaks : Suites, propagande et dividendes… Par #RichardLabévière #AGENDA #Syrie

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L’envers des cartes

Beyrouth, 26 février 2017.

A la demande de plusieurs lecteurs et auditeurs, nous revenons sur notre « information exclusive » de la semaine dernière (19 février 2018), publiée par prochetmoyen-orient.ch (numéro 166) : « Syrieleaks : un câble diplomatique britannique dévoile la stratégie occidentale ». ( https://www.les-crises.fr/syrieleaks-un-cable-diplomatique-devoile-la-strategie-occidentale-par-richard-labeviere/)

C’est le légendaire Pierre Lazareff qui disait que « pour un journaliste, sortir une exclusivité est toujours une épreuve, sinon une douleur ». Et le patron de France-Soir ne connaissait pas encore les réseaux numériques (abusivement nommés « réseaux sociaux »), les Fake News et les futures lois sur les Fake News

Il y a d’abord ceux qui vous somment d’exhiber le document sur le champ. Il y a aussi ceux qui vous disent que « les médias sérieux n’en parlent pas ». Il y a encore ceux qui vous demandent très tranquillement de dévoiler vos sources. Enfin, d’autres s’étonnent de « votre discrétion sur la toile », ne comprenant pas qu’on puisse vivre sans relater immédiatement faits, gestes, émotions sur les réseaux numériques !

Les mêmes ne peuvent imaginer qu’on ne dispose d’aucun compte face ou tweet ou autre, ni qu’on ait passé l’âge de se précipiter sur les plateaux des télévisions de l’immédiateté et de l’émotion en continu, aux côtés d’experts auto-proclamés de telle ou telle spécialité… En réalité, que s’est-il réellement passé ?

EPISTEMOLOGIE D’UN SCOOP

Daté du 12 janvier 2018, le télégramme diplomatique britannique (TD) – signé par Benjamin Norman (qui suit les dossiers du Proche-Orient à l’ambassade de Grande Bretagne à Washington) – a beaucoup circulé dans les coulisses de la Wehrkunde, la dernière Conférence sur la sécurité de Munich (du 16 au 18 février derniers). Pourquoi ? Parce que ce document – assez exceptionnel – révèle le contenu d’une réunion (du « Petit Groupe sur la Syrie », réunissant des diplomates de hauts rangs des Etats-Unis, de Grande Bretagne, de France, d’Arabie saoudite et de Jordanie), qui aurait dû rester strictement confidentiel.

Pourquoi ? Parce qu’elle révèle, par le menu, la « stratégie occidentale » concernant la guerre en Syrie : nourrir et multiplier les hostilités par tous les moyens pour empêcher une Pax Russiana ; poursuivre une intense campagne de communication sur les bombardements russes et syriens qui tuent des civils ; cadrer le représentant spécial des Nations unies pour la Syrie – Staffan de Mistura – par une feuille de route contraignante ; saboter la conférence de paix de Sotchi pour revenir à Genève dans un format tripartite : opposition syrienne, gouvernement syrien et Forces démocratiques syriennes (FDS – principalement constituées de supplétifs kurdes aux ordres du Pentagone).

En filigrane, le TD britannique décrivait les deux objectifs politiques principaux visés : saboter la conférence de Sotchi et préparer la même campagne de propagande massive qui accompagna la libération d’Alep en décembre 2016, destinée à ponctuer la reconquête, certes dévastatrice, par l’armée gouvernementale syrienne de la Ghouta orientale (banlieue de Damas) aux mains de différents groupes terroristes. A la lecture du document, on comprend que cette stratégie occidentale opte pour « une guerre sans fin » en Syrie, tout en dénonçant auprès de l’opinion publique internationale une nouvelle « catastrophe humanitaire ». En conclusion, le TD se félicite du leadership américain, exercé pour la mise en œuvre effective et la médiatisation – la plus large possible – de cette stratégie.

Voulant d’abord protéger sa source, prochetmoyen-orient.ch a choisi de ne pas publier la totalité du TD pour transmettre son fac-similé à ses amis de la rédaction de L’Humanité-Dimanche, afin d’en publier des extraits le jeudi 22 février. Toujours dans les coulisses de la réunion de Munich, un autre fac-similé a été transmis à plusieurs journalistes arabes. C’est ainsi que le quotidien Al-Akhbar de Beyrouth, en a fait sa une du même jeudi de février, reproduisant de larges extraits du document dans un dossier spécial de plusieurs pages. A l’exception de la presse française, ces deux titres ont été largement repris par des médias du monde entier…

Précision d’importance : toujours à Munich, le document en question avait fait l’objet d’une scrupuleuse authentification par deux experts de services européens de renseignement, ainsi que par le chef des forces de sécurité de l’un des pays arabes participant à la réunion bavaroise ! Voilà pour les mal-pensants, les imprécateurs des Fake News, des complots globaux, conspirations et nouvelles cuisines.

L’OPTION D’UNE GUERRE SANS FIN

Plus sérieusement, ce TD était parfaitement annonciateur de ce qui s’est passé par la suite et de ce qui se déroule encore actuellement sur le plan opérationnel en Syrie : ajouter de nouvelles guerres à la guerre en cours. Depuis plusieurs années, prochetmoyen-orient.ch qualifie le conflit syrien de « guerre civilo-globale », en précisant qu’il fait interagir quatre principales dynamiques : 1) Etats-Unis contre Russie ; 2) Arabie saoudite contre Iran ; 3) Turquie contre Kurdes ; 4) enfin, jihadistes globaux (Al-Qaïda) contre jihadistes locaux (Dae’ch, notamment).

Sur le plan opérationnel, les révélations du TD de Benjamin Norman se sont avérées parfaitement pertinentes. En annonçant la formation d’un corps de supplétifs de 30 000 combattants (quelques jours avant le sommet de Sotchi), le Pentagone appuyait délibérément sur le bouton rouge d’une nouvelle intervention militaire turque. Non seulement Washington donnait implicitement son feu vert à Ankara, mais en prime, les stratèges américains créaient une indémêlable zizanie entre factions kurdes pour consolider leurs alliés des FDS, dont ils entendent imposer la présence à Genève…

Autrement préoccupante, est la cinquième et nouvelle dimension de cette « guerre civilo-globale », à savoir l’extension et l’officialisation d’une ingérence israélienne massive. A Munich toujours, Benjamin Nétanyahou a brandi, à la tribune officielle de la conférence, un morceau de tôle en affirmant qu’il s’agissait du débris d’un drone iranien abattu dans l’espace aérien israélien. Ce numéro lui a permis de menacer l’Iran, martelant encore et encore que ses « forces du mal » cherchaient à s’installer durablement aux frontières de l’Etat hébreu et que cette éventualité justifiait désormais des actions militaires « préventives ».

Cela dit, Tel-Aviv était surtout furieux d’avoir eu l’un de ses avions de chasse abattu en Syrie par un missile de l’armée gouvernementale. Toujours est-il – cela fait longtemps et chaque jour que Dieu fait – que l’on voit chasseurs et bateaux de guerre israéliens violer « préventivement » les espaces aériens et maritimes libanais, sans que cette réalité n’émeuve beaucoup la « communauté internationale », à commencer par les Etats-Unis et leurs alliés européens… Sur cette menace récurrente, on ne saurait que conseiller la lecture ou la relecture du livre magistral du politologue franco-libanais Frédéric Domont et de son coauteur, Walid Charara : Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste.

En définitive, aux quatre dynamiques de la « guerre civilo-globale » de Syrie, s’en ajoute désormais une cinquième – celles des ingérences militaires israéliennes -, au moment même où Donald Trump annonce la mise en chantier de « Mini-Nucs », des armes nucléaires de théâtre ! Cette annonce est doublement préoccupante : parce qu’elle rompt avec la doctrine nucléaire classique de dissuasion qui repose sur l’existence d’« armes de non – emploi » ; dans un contexte qui voit le rapprochement, non seulement des Etats-Unis et d’Israël, mais aussi de l’Arabie saoudite, trois des acteurs de la « guerre civilo-globale » qui veulent en découdre avec Téhéran !

BOMBARDEMENTS, MENSONGES ET VIDEO

Pendant ce temps, en ville et dans nos étranges lucarnes, on assiste au même déferlement propagandiste qui a prévalu lors de la libération d’Alep durant le dernier semestre 2016. A ce sujet, le dernier livre de Maria Khodynskaya-Golenishcheva déconstruit très précisément les logiques de communication et de propagande mises alors en œuvre par les médias américains et occidentaux. Aujourd’hui, pour la Ghouta, la même machinerie est en action, à l’identique.

Par contre, pas un mot sur les dizaines d’obus de mortier (tirés par les terroristes de la Ghouta) qui s’abattent quotidiennement sur la place des Abbassides (nord-est de Damas), ni sur les quartiers chrétiens (comme par hasard) – Bab Touma et Bab Cherki – du centre-ville. Au moment où nous mettons sous presse, on dénombre plus d’une centaine de victimes et de nombreux blessés, mais ces morts-là n’intéressent pas la presse occidentale !

Personne ne peut nier la violence et l’horreur des opérations qui se déroulent actuellement dans la Ghouta orientale et d’autres banlieues de Damas où les groupes jihadistes utilisent les populations civiles comme boucliers humains sous les bombardements du régime. Le quotidien français Libération cite complaisamment un ancien ambassadeur de France à Damas – Michel Duclos – qui semble découvrir que « les Russes et le régime de Bachar al-Assad semblent déterminer à récupérer tout le territoire syrien, comme ils l’ont souvent répété ». Toute proportion gardée bien entendu, les Syriens qui vivent dans leur pays seraient ils légitimes s’ils condamnaient les autorités françaises cherchant à reprendre le contrôle de la ZAD de Notre Dame des Landes, ou à remettre les nationalistes corses au pas? La question que l’on doit toujours se poser dans les guerres civiles, les plus atroces des guerres : qui sont les vrais sauvages ? On ne saurait que conseiller la relecture de Montaigne à cet égard !

Durant la bataille d’Alep, la presse occidentale pleurait à chaudes larmes sur une « ville martyr » et « assiégée » alors que dans le même temps elle parlait de la « libération » de Mossoul… Quoi de plus logique de voir l’armée gouvernementale d’un Etat-nation chercher à reprendre le contrôle de la totalité de son territoire dans l’exhaustivité de ses frontières historiques ? Et, de grâce, qu’on ne vienne pas essayer de faire passer les terroristes de Jabhat al-Nosra, et d’autres groupes armés – soutenus par l’Occident, les pays du Golfe et Israël – pour des « combattants de la liberté » !

Maria Khodynskaya l’explique très précisément dans son livre déjà cité : depuis plusieurs années les diplomates russes demandent à leurs homologues américains et européens la liste des groupes « armés » dits « modérés, laïcs et démocratiques ». Sans surprise, cette liste n’a jamais pu être produite, alors qu’actuellement les forces spéciales américaines recyclent des terroristes de Dae’ch dans de nouvelles unités des… FDS et d’autres factions armées destinées à poursuivre la lutte contre « le régime de Bachar al-Assad ».

Aucune surprise ! Les services américains sont coutumiers du fait. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ils ont recyclé nombre d’anciens nervis de la Gestapo dans leurs unités spéciales, bras armés de la Guerre froide. Ils ont employé nombre de nazis au service des dictatures latino-américaines – dans la cadre du Plan Condor, au Chili, en Argentine, au Brésil ou à Panama -, et d’autres tueurs professionnels, les « Contras » pour anéantir la révolution sandiniste à partir de la fin des années 1970. On pourrait multiplier des exemples plus récents en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Ukraine…

Comment les Américains osent-ils, encore aujourd’hui, donner des leçons de « guerres propres », comme si une telle fantasmagorie pouvait exister… En attendant un rendez-vous à Sodeco, sur la Ligne verte du Beyrouth de la guerre civile (1975 – 1989), je scrute de belles maisons ottomanes dont murs, colonnes et voûtes sont encore perforées d’impacts de balles et de tirs de mortiers. Relisant Jules Roy – il faut relire Jules Roy sur l’Indochine, la guerre d’Algérie et d’autres malheurs du monde – je retrouve ce passage où l’écrivain évoque une conversation avec un avocat des Forces libanaises : « si je lui avouais qu’à l’époque nous ne nous posions même pas de questions, moi du moins, qui ne suis pourtant pas insensible. Aller jeter des bombes au phosphore et des bombes explosives sur des villes allemandes pour tout incendier et tout raser nous semblait dans le cadre de notre mission. Pas le choix : question de vie ou de mort, seul moyen de reculer l’heure où l’Allemagne emploierait les armes secrètes qu’elle n’était pas loin de mettre au point. Peut-être aurait-il été plus efficace d’anéantir les usines où l’on assemblait les ogives et les moteurs des fusées, mais quel plus sûr moyen d’écraser le moral de l’adversaire : bousiller civils, femmes et enfants ? Non, non, je n’ai jamais hésité. Sur mon carnet de vol, on ne trouve pas Dresde, mais Duisbourg, Hambourg, Stuttgart, Coblence, Cologne deux fois, sans compter les usines d’essence synthétique ou de roulements à billes de la Ruhr, le train-train habituel, le dieu Moloch qui dévore les équipages. Je réponds simplement que je n’avais pas beaucoup de scrupules en ce temps-là ».

Notre époque sans mémoire aurait-elle oublié les guerres que nos démocraties ont mené, comment elles les ont menées et avec quelles conséquences ? Depuis la fin de la Guerre froide, la nature de la guerre a foncièrement changé, surtout avec « la guerre contre le terrorisme », déclarée par Georges W. Bush dès le lendemain des attentats du 11 septembre 2001, une « guerre » qui n’a pas encore dit toutes ses ruses. Mais, après la disparition du bloc de l’Est, il fallait impérativement reconstruire un ennemi étatique d’envergure qui puisse garantir la reproduction du complexe militaro-industiel, en garantir les millions d’emplois et les juteux dividendes.

Dans cette perspective, une poignée de main effective entre Donald Trump et Vladimir Poutine eût été catastrophique, les bourses occidentales étant littéralement tétanisées par une telle perspective, d’où le feuilleton sans fin de l’ingérence russe dans les élections américaines et les systèmes médiatiques européens. Dès 2012, Alain Joxe nous expliquait que l’objectif des nouvelles guerres américaines – et par extension occidentales – ne visait plus la victoire sur le terrain, le contrôle du territoire et des populations, mais bien la production, l’exportation et la généralisation de nouvelles armes, de nouveaux logiciels de cyberguerres, faisant basculer les rapports de force jusqu’à leur numérisation totale.

La mondialisation contemporaine a instauré la « guerre de tous contre tous », et par tous les moyens possibles afin de produire de nouveaux outils d’accumulation du capital. Dans la droite ligne de cette logique mortifère s’est imposé le continuum nécessaire entre la guerre, la propagande et le profit. Le TD de Benjamin Norman nous annonce « une guerre sans fin » en Syrie et plus largement aux Proche et Moyen-Orient, illustrant à la perfection le constat édifiant de Cecil Rhodes : « l’argent, c’est le sang des autres… »

Bonne lecture et à la semaine prochaine.

Richard Labévière

 

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#Hommage:Le journaliste #UdoUlfkotte de la #FrankfurterAllgemeineZeitung est mort voici un an. Il avait révélé en 2014 qu'il travaillait à la fois pr son journal & la #CIA à des fins de propagande....

#Hommage:Le journaliste #UdoUlfkotte de la #FrankfurterAllgemeineZeitung est mort voici un an. Il avait révélé en 2014 qu'il travaillait à la fois pr son journal & la #CIA à des fins de propagande. Combien de journalistes vivants oeuvrent pr la CIA?

Pour ses nombreux lecteurs aussi bien dans le pays qu’à l’étranger, pour ses amis et ses collègues, c’est presque inimaginable. Quelques jours avant son 57ème anniversaire, l’écrivain et journaliste engagé est mort d’un arrêt cardiaque le 13 janvier 2017 Le journaliste Udo Ulfkotte est mort, mais ses paroles vivent. 31.01.2017 « Pour ses nombreux lecteurs aussi bien dans le pays qu’à l’étranger, pour ses amis et ses collègues, c’est presque inimaginable. Quelques jours avant son 57ème anniversaire, l’écrivain et journaliste engagé est mort d’un arrêt cardiaque le 13 janvier 2017. Les gens qui le connaissaient et le chérissaient ont été choqués par cette nouvelle. Avec sa mort subite tous ceux qui cherchaient une alternative au mainstream politique et journalistique perdent un protagoniste courageux et sans peur. » C’est ce que Jochen Kopp a écrit sur la mort d’Udo Ulfkotte. Jochen Kopp a encore écrit d’autres choses, nous citons ici quelques passages : « Ce spécialiste reconnu en science politique a travaillé pendant de nombreuses années pour le journal de Francfort et il est allé dans plus de 60 pays ; grâce à ses innombrables voyages au Proche et Moyen-Orient il était un connaisseur excellent des situations dans les régions islamiques. Udo Ulfkotte a publié des livres dans les plus grandes maisons d’édition allemandes. A peu près tous ses livres étaient des best-sellers ; un de ses plus grands succès a été son livre sorti en 2014, intitulé « Les journalistes achetés ». Ce livre a été pendant plus d’un an sur la liste des best-sellers du journal Spiegel et a été traduit en plusieurs langues. Udo Ulfkotte n’était pas seulement respecté en tant qu’écrivain et journaliste grâce à son langage clair, mais, comme il disait les choses telles qu’elles sont, on l’invitait dans beaucoup d’émissions télévisées et à beaucoup de conférences. Même si sa santé n’était plus très bonne, il ne s’est pas laissé freiner par cela, comme il ne se laissait pas freiner non plus par les attaques injustes de ses adversaires. Engagé comme toujours, il a même ces derniers mois écrit des livres et des articles de journaux et a donné des interviews pour les médias nationaux et internationaux. Presque jusqu’à la dernière minute de sa vie, Udo Ulfkotte était assis à sa table et travaillait ; il avait encore beaucoup d’idées et de projets qu’il voulait réaliser. Et alors il a été arraché à la vie, ou bien pour citer Friedrich von Schiller : « Rapidement la mort accroche l’homme et n’accorde pas de délai. Elle le sort du courant et le tire loin de la vie. » Bien qu’il soit mort, les recherches et les prédictions qu’il a faites pour réveiller et avertir les gens, sont encore d’une actualité insoupçonnée. Pour cela nous allons rediffuser une interview que Kla.tv a réalisée avec lui personnellement en 2014, sur son best-seller « Des journalistes soudoyés ». Là Udo Ulfkotte prend position par rapport à la manipulation et aux crimes des médias dans le monde actuel. www.kla.tv/9838

 
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#Jérusalem, #israel, #Palestine : la provocation #Trump- Débat Médiapart 13.12.2017 - 56 mn #BDS #colonisation

#Jérusalem, #israel, #Palestine : la provocation #Trump- Débat Médiapart 13.12.2017 - 56 mn #BDS #colonisation

Vécue comme une provocation en Europe et dans le monde arabe, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël s’articule à un plan de paix que Washington tente d’imposer aux Palestiniens avec l’aide de l’Arabie saoudite et d’Israël.

Notre débat avec Hala Abou-Hassira, première conseillère de la Mission de la Palestine en France, Jean-Paul Chagnollaud, président de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, Imen Habib, animatrice de la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions » en France et Vincent Lemire, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée.

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La crise au #Venezuela en 10 minutes // The #Venezuelan crisis in 10 minutes [SUBTITLES] #pétrole #oil #USA

La crise au #Venezuela en 10 minutes // The #Venezuelan crisis in 10 minutes [SUBTITLES] #pétrole #oil #USA

La situation au Venezuela analysée et résumée par Vincent Lapierre dans cette vidéo pédagogique.

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Si quelqu'un doutait encore qu' #Obama est pourri par la #corruption , lisez cette dépêche #AFP - #finance

Si quelqu'un doutait encore qu' #Obama est pourri par la #corruption , lisez cette dépêche #AFP - #finance | Infos en français | Scoop.it

Si quelqu'un doutait encore qu' #Obama est pourri par la #corruption , qu'il lise cette dépêche #AFP - #finance #retoursdascenseurs

 

(©AFP / 20 septembre 2017 08h08)

 

Moins d'un an après son départ de la Maison Blanche, Barack Obama a commencé à monnayer son expérience à Wall Street, une pratique qui avait pourtant servi d'angle d'attaque contre Hillary Clinton pendant la dernière campagne présidentielle.

L'ancien président démocrate sera lundi prochain la vedette d'une conférence réunissant le gratin du secteur de la santé organisée par la banque d'investissement Cantor Fitzgerald à New York du 25 au 27 septembre, ont indiqué deux sources à l'AFP. Il doit y tenir un discours et répondra ensuite aux questions de l'assistance, ont dit les mêmes sources sous couvert d'anonymat.

M. Obama devrait notamment évoquer "Obamacare", réforme du système de santé américain marqueur de sa présidence que les républicains veulent éliminer sans toutefois se mettre d'accord au Congrès pour y parvenir.

Pour cette prestation, qui ne devrait pas dépasser les deux heures, il devrait percevoir environ 400.000 dollars, a assuré une des sources.

En août, le premier président noir des Etats-Unis a également été un conférencier de luxe lors d'un sommet organisé par la division de gestion des grosses fortunes de la banque américaine Northern Trust à New York, assure à l'AFP une source proche du dossier.

Selon les biographies des intervenants disponibles sur le site de Northern Trust ont également pris part à ce sommet l'ancien maire de New York et milliardaire Michael Bloomberg, Jonathan Trull, conseiller sur la cybersécurité chez Microsoft, Marie Wieck en charge du projet "Blockchain", technologie derrière le bitcoin, chez IBM et Matt Whineray, un des dirigeants du fonds New Zealand Superannuation Fund.

L'ancien président américain aurait également été payé 400.000 dollars, affirme l'agence Bloomberg, qui fait état d'un autre discours donné la semaine dernière à Washington lors d'une conférence organisée par le fonds américain Carlyle.

Contactés par l'AFP, Carlyle et Northern Trust n'ont pas souhaité commenter. Une porte-parole de Cantor Fitzgerald a confirmé la venue de M. Obama mais n'a pas donné davantage de détails.

- Elites -

Ces discours sont les premiers que Barack Obama donne à Wall Street depuis qu'il a quitté le Bureau ovale le 20 janvier.

Il s'est toutefois fait rémunérer pour six autres interventions depuis mai, en Italie, en Allemagne, en Ecosse, au Canada, en Indonésie et en Corée du Sud. Il devrait également jouer les conférenciers de luxe le 29 septembre à Toronto et en janvier à New York dans une synagogue.

"Les discours rémunérés ont permis au président Obama de contribuer pour 2 millions de dollars aux programmes de formation et d'aide à l'emploi pour les jeunes de milieux défavorisés à Chicago", a indiqué par courriel à l'AFP Kevin Lewis, un porte-parole de l'ancien président.

Il n'empêche que ces "ménages" à Wall Street risquent de susciter des remous dans son parti en quête de leadership et au sein duquel il représente une autorité morale.

Depuis la défaite d'Hillary Clinton, Bernie Sanders et la sénatrice Elizabeth Warren, chefs de file de la gauche du parti démocrate connus pour leur hostilité à la finance, semblent imposer leurs thématiques.

"Ce type d'apparitions, en plus très bien rémunérées, pourrait ternir sa réputation au sein de la base de la gauche du parti et renforcer la perception que les démocrates sont le parti des élites", estime Randy Albelda, enseignante à l'University of Massachusetts Boston.

Barack Obama et Wall Street entretiennent des liens ambigus: les financiers américains n'ont toujours pas digéré les critiques de l'ex-président qui avait qualifié en 2010 leurs pratiques de "dangereuses" en pleine campagne pour durcir la règlementation financière.

Dans le même temps, l'administration Obama n'a pas traîné de grand banquier devant les tribunaux en dépit du fait que leurs errements ont conduit à la crise financière de 2008. Elle n'a pas non plus démantelé les grosses banques.

Avant l'ex-président américain, d'autres chefs de gouvernement de grandes démocraties se sont fait grassement rémunérer pour partager leur expérience devant des cénacles financiers.

Tony Blair, l'ancien Premier ministre britannique, et Bill Clinton en sont les plus grands exemples. L'ex-président français Nicolas Sarkozy avait été en 2013 un des conférenciers vedettes de la SALT, une conférence organisée à Las Vegas par le financier Anthony Scaramucci, le bouillant et éphémère directeur de la communication de Donald Trump à la Maison Blanche.




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"Une mort de style colonial" (2008) 47 mn #documentaire #Lumumba #Congo #mining #Histoire #Belgique #CIA #USA #ONU

""Une mort de style colonial" (2008) 47 mn #documentaire #Lumumba #Congo #mining #Histoire #Belgique #CIA #USA #ONU

Patrice Lumumba, premier ministre congolais, est exécuté le 17 janvier 1961. Ce film raconte comment le complot a été fomenté par les autorités belges et soutenu par le gouvernement américain, sous le regard passif des Nations unies

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#Choléra au #Yémen :+de 300.000 cas suspects,1600 morts #santé #GuerreScélérateSponsoriséeParOccident #Arabie

#Choléra au #Yémen :+de 300.000 cas suspects,1600 morts #santé #GuerreScélérateSponsoriséeParOccident #Arabie

 

Sans une guerre scélérate, sponsorisée par les pays "civilisés" occidentaux et sous-médiatisée (comme par hasard..) de l' #ArabieSaoudite contre le #Yemen depuis plus de 2 ans, cette épidémie n'aurait pas lieu

#ChoixEditoriaux #MédiasMensonges #Lobbycraties #LeVraiTerrorisme #santé #USA et ses laquais

"L'épidémie de choléra, qui sévit au Yémen depuis fin avril, touche désormais plus de 300.000 personnes, et plus de 1.600 en sont décédées, a annoncé lundi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

"L'épidémie de choléra au Yémen continue de progresser de façon incontrôlée", a ajouté le CICR dans le même tweet.

"Aujourd'hui, plus de 300.000 personnes sont suspectées d'être malades. Plus de 1.600 sont mortes", écrit l'organisation internationale basée à Genève.

Dans son dernier bilan, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait état, entre le 27 avril et le 2 juillet, de 262.649 cas suspects et de 1.587 décès dans 21 provinces.

L'effondrement des infrastructures médicales et sanitaires au Yémen, ravagé par plus de deux ans de guerre entre les forces progouvernementales soutenues par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite, et les rebelles chiites Houthis soutenus par l'Iran, a favorisé fin avril l'apparition du choléra dans le pays pour la deuxième fois en moins d'un an.

L'épidémie fait environ 7.000 nouveaux cas chaque jour, a précisé dans un tweet le directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient, Robert Mardini. Sanaa, Hodeida, Hajjah et Amran sont les zones les plus touchées, souligne-t-il.

Les Yéménites font face en outre à un risque de famine avec 17 millions de personnes, soit les deux tiers de la population, souffrant de malnutrition.

(©AFP / 10 juillet 2017 18h51) "

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Le massacre silencieux de la guerre aérienne des #US  par Nicolas J. S. Davies #Iraq #Syrie

Le massacre silencieux de la guerre aérienne des #US  par Nicolas J. S. Davies #Iraq #Syrie | Infos en français | Scoop.it

Ce que ne vous diront jamais les Raphaël Glucksmann,BHL, Patrick Cohen, les Bernard Guetta  ...

Le massacre silencieux de la guerre aérienne des #US  par Nicolas J. S. Davies #Iraq #Syrie

Mots-clefs : Crime de guerre, USA

Source : Consortium News, 07-05-2017

Exclusif : Les médias mainstream américains s’offusquent bruyamment quand les avions de chasse russes tuent des civils à Alep, mais deviennent soudainement silencieux quand les avions américains massacrent des innocents à Mossoul et Raqqa, note Nicolas J. S. Davies.

Par Nicolas J. S. Davies

Avril 2017 a été encore un mois de massacres de masse et de terreur inimaginable pour la population de Mossoul en Irak, et des zones autour de Raqqa et Tabqa en Syrie, tandis que la campagne la plus soutenue et la plus violente de bombardements américaine depuis la guerre du Vietnam, entrait  dans son 33e mois.

Le groupe de surveillance de la guerre aérienne “Airwars” a cumulé des rapports indiquant 1280 à 1744 civils tués par au moins 2237 bombes et missiles largués par des avions de chasse américains et alliés en avril (1609 en Irak et 628 en Syrie). Le nombre  le plus important  de victimes est dans et autour du Vieux Mossoul et de Mossoul Ouest, où l’on a compté entre 784 et 1074 morts civiles, mais il y a eu de nombreuses victimes civiles dans la zone autour de Tabqa en Syrie.

Dans d’autres zones de combat, comme je l’ai expliqué dans des articles précédents (ici et là), cette sorte de “rapports passifs” de morts civils cumulés par Airwars n’a jamais pris en compte que 5% à 20% des morts civils réels,  comme l’a révélé une étude de mortalité générale. Iraqbodycount, qui utilise une méthodologie similaire à celle d’Airwars, a seulement pris en compte 8% des morts révélés  en 2006 par une étude de la mortalité dans l’Irak occupé.

Airwars semble accumuler les rapports de morts civils plus sérieusement qu’Iraqbodycount il y a 11 ans, mais il classe un grand nombre d’entre eux comme  “contestables” ou “peu fiables”, et reste délibérément prudent dans son décompte. Par exemple, dans certains cas, il a compté des rapports des médias locaux mentionnant “beaucoup de morts” pour un seul mort, sans chiffre maximum. Ce n’est pas pour mettre en cause les méthodes de Airwars, mais pour souligner ses limites dans la contribution à une estimation réelle des morts civils.

En s’autorisant plusieurs interprétations des données d’Airwars et en supposant que comme d’autres tentatives de quantifications faites précédemment, elles retiennent entre 5% et 20% des morts réels, une sérieuse estimation du nombre de civils tués par la campagne de bombardements menée par les Américains depuis 2014, devrait maintenant  se situer entre 25 000 et 190 000 morts

Le Pentagone a récemment revu son estimation fantaisiste du nombre de civils qu’il a tués en Irak et en Syrie depuis 2014, à 352. C’est moins d’un quart des 1446 victimes que Airwars a identifiées par leur nom, de manière irréfutable.

Airwars a aussi collecté les chiffres des civils tués par les bombardements russes en Syrie, qui dépassent les chiffres des civils tués par les bombardements menés par les Etats-Unis pendant presque toute l’année 2016. Cependant, depuis que les bombardements menés par  Etats-Unis ont ajouté plus de 10 918 bombes et missiles lâchés durant le premier trimestre de 2017, le plus fort bombardement depuis le début de la campagne en 2014, les rapports de Airwars sur les civils tués par les bombardements américains dépassent le décompte des morts causés par les bombardements russes.

A cause de la nature fragmentaire des rapports de Airwars, ce modèle peut, ou ne peut pas, indiquer précisément si les Etats-Unis ou les Russes ont vraiment tué plus de civils dans chacune de ces périodes. De nombreux facteurs peuvent affecter ce résultat.

Par exemple, les gouvernements occidentaux et les ONG ont financé et soutenu les Casques Blancs et autres groupes qui ont rapporté les morts civils causés par les bombardements russes, mais il n’y a pas de soutien équivalent de la part des Occidentaux pour rapporter les morts civils dans les zones tenues par l’Etat islamique que les Etats-Unis et ses alliés bombardent. Si, à cause de tels facteurs, les rapports de Airwars retiennent une plus grande proportion des morts réels dans une zone plus que dans une autre, cela peut conduire à une différence entre les nombres des morts rapportés, qui ne correspond pas à la différence des morts réels.

Choc, Terreur …et Silence

Pour mettre en perspective les 79 000 bombes et missiles avec lesquels les États-Unis et ses alliés ont bombardé l’Irak et la Syrie depuis 2014, il convient de réfléchir aux jours “plus innocents” de “Choc et  Terreur” (Shock and Awe) en mars 2003. Comme le journaliste de NPR Sandy Tolan l’a rapporté en 2003, l’un des architectes de cette campagne prévoyait que lancer 29 200 bombes et missiles sur l’Irak serait “l’équivalent non nucléaire de l’impact que les armes atomiques lancées à Hiroshima et Nagasaki ont eu sur le Japon“.

Lorsque la campagne “Choc et Terreur” a été déclenchée contre l’Irak en 2003, elle a dominé les nouvelles dans le monde entier. Mais après huit ans de guerre “dissimulée, tranquille, sans médias“, sous le mandat du président Obama, les médias américains ne traitent même plus comme des nouvelles la boucherie quotidienne que réalisent ces bombardements plus lourds et plus soutenus contre l’Irak et la Syrie. Ils couvrent pendant quelques jours les massacres de masse isolés, puis reprennent rapidement la programmation normale du “Trump Show”.

Comme dans “1984” de George Orwell, le public sait que nos forces militaires sont en guerre contre quelqu’un quelque part, mais les détails sont rares. “Est-ce encore d’actualité ? N’est-ce pas la Corée du Nord, le gros problème aujourd’hui ?”

Il n’y a presque pas de débat politique aux États-Unis sur les réussites et les erreurs de la campagne de bombardement des États-Unis en Irak et en Syrie. Peu importe que le bombardement de la Syrie sans l’autorisation de son gouvernement internationalement reconnu soit un crime d’agression et une violation de la Charte de l’ONU. La liberté des États-Unis de violer à loisir la Charte des Nations Unies a déjà été politiquement (pas juridiquement !) normalisée par 17 ans d’agressions en série, depuis le bombardement de la Yougoslavie en 1999 jusqu’aux invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, puis aux frappes de drones au Pakistan et au Yémen.

Alors, qui fera maintenant respecter la Charte pour protéger les civils en Syrie, qui sont déjà confrontés à la violence et à la mort de tous les côtés dans une sanglante guerre civile et par procuration, dont les États-Unis étaient déjà entièrement complices, bien avant de commencer à bombarder la Syrie en 2014 ?

Suivant le droit américain, trois gouvernements successifs des États-Unis ont affirmé que leur violence sans contrainte est légalement justifiée par l’Autorisation pour l’Utilisation de la Force Militaire (AUMF) adoptée par le Congrès américain en 2001. Mais en balayant le fait que la loi disait seulement :

Que le Président est autorisé à utiliser toute la force nécessaire et appropriée contre les nations, les organisations ou les personnes qu’il prouve avoir planifié, autorisé, commis ou aidé les attentats terroristes survenus le 11 septembre 2001, ou avoir abrité de telles organisations ou personnes, afin de  prévenir tout acte futur de terrorisme international contre les États-Unis par ces nations, organisations ou personnes“.

Combien parmi les milliers de civils  tués par les États-Unis à Mossoul au cours des derniers mois ont-ils joué un tel rôle dans les attentats terroristes du 11 Septembre ? Toute personne lisant ceci connaît la réponse à la question : probablement pas un seul. Si l’un d’entre eux était impliqué, ce serait par pure coïncidence.

Tout juge impartial rejetterait l’allégation selon laquelle cette loi autorisait 16 ans de guerre dans au moins huit pays, le renversement de gouvernements qui n’avaient rien à voir avec le 11 Septembre, le meurtre d’environ 2 millions de personnes et la déstabilisation de pays, l’un après l’autre – aussi certainement que les juges de Nuremberg ont rejeté les allégations des accusés allemands selon lesquelles ils avaient envahi la Pologne, la Norvège et l’URSS pour empêcher ou “devancer” des attaques imminentes contre l’Allemagne.

Les responsables des États-Unis peuvent prétendre que l’AUMF irakien de 2002 légitime le bombardement de Mossoul. La loi fait pour le moins  référence au même pays. Mais, comme c’est aussi toujours d’actualité, le monde entier a su, dans les mois qui suivirent, qu’elle reposait sur de fausses prémisses et sur des mensonges absolus pour justifier le renversement d’un gouvernement que les États-Unis ont depuis détruit.

La guerre des États-Unis en Irak a officiellement pris fin en 2011, avec le retrait des dernières forces d’occupation américaines. L’AUMF n’avait pas et ne pouvait pas approuver l’alliance avec un nouveau régime en Irak 14 ans plus tard, pour attaquer l’une de ses villes et tuer des milliers de ses citoyens.

Pris dans les filets de la  propagande de guerre

Ne savons-nous pas ce qu’est vraiment la guerre ? Y a-t-il trop longtemps que les Américains ne l’ont pas connue sur leur propre sol ? Peut-être. Mais aussi heureusement éloignée que soit la guerre de la plupart de nos vies quotidiennes, nous ne pouvons pas prétendre que nous ne savons pas ce qu’elle est et quelles horreurs elle charrie.

Ce mois-ci, deux amis et moi-même avons été reçus par le Bureau de notre députée en tant que représentants de notre comité local d’Action pour la Paix (Paix, Justice et  Développement durable de Floride), pour lui demander de co-parrainer une loi interdisant une première frappe nucléaire américaine ; d’abroger l’AUMF de 2001 ; de voter contre le budget militaire ; de supprimer le financement du déploiement de troupes terrestres américaines en Syrie ; et de soutenir la diplomatie, et non pas la guerre, avec la Corée du Nord.

Quand un de mes amis a expliqué qu’il avait combattu au Vietnam et a commencé à parler de ce dont il avait été témoin là-bas, il a dû s’arrêter pour ne pas pleurer. Mais la personne de l’équipe n’avait pas besoin qu’il continue. Elle savait de quoi il parlait. Nous le savons tous.

Mais s’il faut que nous voyions tous des enfants morts et blessés dans leur chair pour saisir l’horreur de la guerre et prendre des mesures sérieuses en vue de l’arrêter et de l’empêcher, alors nous sommes confrontés à un avenir sombre et sanglant. Comme mon ami et beaucoup d’autres comme lui l’ont appris à un coût incalculable, le meilleur moment pour arrêter une guerre, c’est avant qu’elle ne commence, et la principale leçon à tirer de toute guerre est : “Plus jamais ça !”

Barack Obama et Donald Trump ont remporté la présidence en partie en se présentant comme les candidats de la “paix”. Il s’agissait d’un élément soigneusement calculé et étalonné dans leurs deux campagnes, compte tenu des positions pro guerre de leurs adversaires principaux, John McCain et Hillary Clinton. L’aversion pour la guerre  de la population américaine est un facteur dont chaque président et politicien américain doit tenir compte ; promettre la paix avant de nous lancer dans la guerre est une tradition politique américaine qui remonte à Woodrow Wilson et Franklin Roosevelt.

Comme le Reichsmarschall Hermann Goering l’a admis dans sa cellule à Nuremberg devant le psychologue militaire américain Gustave Gilbert : “Naturellement, les gens ordinaires ne veulent pas de la guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni en Allemagne. C’est bien compris. Mais, après tout, ce sont les dirigeants du pays qui déterminent la politique et il est toujours simple d’entraîner les gens, qu’il s’agisse d’une démocratie ou d’une dictature fasciste ou d’un Parlement ou d’une dictature communiste“.

“Il y a une différence”, a déclaré Gilbert : “Dans une démocratie, les gens ont leur mot à dire à travers leurs représentants élus, et aux États-Unis, seul le Congrès peut déclarer la guerre”.

Goering n’a pas été impressionné par les garanties constitutionnelles chères à Madison et à Hamilton. “Oh, tout cela est bel et beau”, a-t-il répondu, “mais, voix ou pas voix, les gens peuvent toujours être impliqués dans les enchères de leurs dirigeants. C’est facile. Tout ce que vous avez à faire, c’est leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme, qui expose le pays au danger. Cela fonctionne de la même manière dans n’importe quel pays“.

Notre engagement envers la paix et notre répugnance à la guerre sont trop facilement compromis par les techniques simples mais intemporelles décrites par Goering. Aux États-Unis aujourd’hui, elles sont renforcées par plusieurs autres facteurs, dont la plupart ont également eu des parallèles dans l’Allemagne de la Seconde Guerre mondiale:

– Les médias de masse qui répriment la sensibilité du public aux coûts humains de la guerre, en particulier lorsque la politique des États-Unis ou les forces américaines en sont responsables.

-Le black-out médiatique sur les voix de la raison qui préconisent des politiques alternatives fondées sur la paix, la diplomatie ou les règles du droit international.

– Dans le silence qui en résulte sur les alternatives rationnelles, les politiciens et les médias présentent “faire quelque chose”, c’est-à-dire la guerre, comme la seule alternative à l’éternel épouvantail : “ne rien faire”.

– La normalisation de la guerre par la discrétion et la tromperie, en particulier par des personnalités publiques considérées par ailleurs comme dignes de confiance, tel le président Obama.

-La dépendance des politiciens et des organisations progressistes au financement par les syndicats, qui sont devenus des partenaires juniors dans le complexe militaro-industriel.

– Le cadrage politique des différends entre l’Amérique et d’autres pays comme résultant entièrement des actions de l’autre bord, et la diabolisation des dirigeants étrangers pour dramatiser et populariser ces faux récits.

– Le prétexte que le rôle des États-Unis dans les guerres d’outremer et l’occupation militaire mondiale découle d’un désir bien intentionné d’aider les gens, et non des ambitions stratégiques et des intérêts commerciaux américains.

Au total, cela équivaut à un système de propagande de guerre, dans lequel les chefs des réseaux de télévision sont responsables des atrocités qui en résultent autant que les dirigeants politiques et militaires. Faire rabâcher par des généraux retraités un jargon plein d’euphémismes  pour bombarder le front intérieur, sans divulguer les forts honoraires que les administrateurs et les consultants reçoivent des fabricants d’armes, n’est qu’une des faces de la pièce.

Le revers tout aussi important est l’échec des médias à seulement couvrir les guerres ou le rôle qu’y jouent les États-Unis, et la marginalisation systématique de quiconque suggère qu’il y a quelque chose de moralement ou légalement erroné dans les guerres américaines.

Le pape et Gorbatchev

Le pape François a récemment suggéré qu’un tiers pourrait servir de médiateur pour aider à résoudre le conflit de près de 70 ans entre notre pays et la Corée du Nord. Le pape a suggéré la Norvège. Plus important encore, le Pape a présenté le problème comme un différend entre les États-Unis et la Corée du Nord, et non pas, ainsi que le font les États-Unis, comme un problème ou une menace pour le reste du monde que poserait la Corée du Nord.

Voilà comment la diplomatie fonctionne le mieux, en identifiant de manière correcte et honnête les rôles que les différentes parties jouent dans une dispute ou un conflit, puis en travaillant à résoudre les désaccords et les intérêts en conflit de manière à ce que les deux parties puissent s’en satisfaire et même en bénéficier. Le JCPOA qui a résolu le différend américain avec l’Iran sur son programme nucléaire civil est un bon exemple de la façon dont cela peut fonctionner.

Cette forme  réaliste de diplomatie est loin des surenchères, des menaces et des alliances agressives qui ont été maquillées en diplomatie sous une série de présidents et de secrétaires d’État américains depuis Truman et Acheson, à quelques exceptions près. Le désir persistant d’une grande partie de la classe politique des États-Unis de compromettre le JCPOA avec l’Iran témoigne bien de la façon dont les responsables américains s’accrochent à l’utilisation des menaces et des surenchères, et s’offensent de ce que les États-Unis, Etat  “exceptionnel”, doivent descendre de leur cheval blanc et négocier de bonne foi avec les autres pays.

À l’origine de ces politiques dangereuses, comme l’historien William Appleman Williams l’a écrit en 1959 dans “The Tragedy of American Diplomacy” (La tragédie de la diplomatie américaine), le mirage du pouvoir militaire suprême a séduit les dirigeants américains après la victoire alliée dans la Seconde Guerre mondiale et l’invention des armes nucléaires. Après avoir survécu à la réalité vietnamienne d’un monde post-colonial invaincu, ce rêve américain du pouvoir ultime s’est évanoui rapidement, pour renaître vindicativement après la fin de la guerre froide.

Tout comme la défaite de l’Allemagne durant la Première Guerre mondiale n’était pas assez décisive pour la convaincre que ses ambitions militaires étaient condamnées, une nouvelle génération de dirigeants américains a vu la fin de la Guerre froide comme une chance de “virer le syndrome du Vietnam” et de relancer l’offre tragique par l’Amérique d’une “domination à spectre large” (full spectrum dominance).

Lors d’un discours à Berlin en 2014 pour le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, Mikhail Gorbatchev se désolait ainsi : “L’Occident et surtout les États-Unis ont proclamé leur victoire dans la Guerre froide. L’euphorie et le triomphalisme sont montés à la tête des dirigeants occidentaux. En profitant de l’affaiblissement de la Russie et du manque de contre-pouvoirs, ils ont revendiqué le monopole du leadership et la domination sur le monde, refusant d’entendre les propos de prudence de nombre de ceux qui sont présents ici”.

Ce triomphalisme post-Guerre froide nous a précisément conduits à un labyrinthe encore plus tortueux de délires, de catastrophes et de dangers que la Guerre froide elle-même. La folie des ambitions insatiables de nos dirigeants et de leur flirt répété avec l’extinction de masse ne peut être mieux symbolisée que par le Bulletin de l’horloge Doomsday des scientifiques atomiques, dont les aiguilles sont de nouveau à deux minutes et demie de minuit.

L’incapacité de la machine de guerre la plus coûteuse jamais assemblée à vaincre des forces de résistance légèrement armées, pays après pays, ou à rétablir la stabilité dans l’un des pays qu’elle a détruits, n’a guère entamé, à intérieur, le pouvoir du complexe militaro-industriel américain sur nos institutions politiques et nos ressources nationales. Ni des millions de morts, ni des milliards de dollars gaspillés, ni l’aveu d’un échec abject n’ont ralenti l’extension et l’escalade stupide de la “guerre mondiale contre le terrorisme”.

Les futurologues se demandent si la technologie robotique et l’intelligence artificielle mèneront un jour à un monde dans lequel des robots autonomes pourraient lancer une guerre pour asservir et détruire la race humaine, peut-être même en incorporant des humains comme composants des machines qui entraîneront notre extinction. Avec les forces armées américaines et le complexe militaro-industriel, n’avons-nous pas déjà créé exactement cet organisme, semi humain et semi technologique, qui ne s’arrêtera pas de bombarder, de tuer et de détruire à moins et jusqu’à ce que nous l’arrêtions pour le démanteler ?

Nicolas J. S. Davies est l’auteur de “Du sang sur nos mains : l’invasion américaine et la destruction de l’Irak” (Blood On Our Hands : the American Invasion and Destruction of Iraq). Il a également écrit les chapitres sur “Obama en guerre” dans “Evaluer le 44e président : un bulletin sur le premier mandat de Barack Obama en tant que chef progressiste” (Grading the 44th President : a Report Card on Barack Obama’s First Term as a Progressive Leader).

Source : Consortium News, 07-05-2017

 

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Avertissement : Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle  vous explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page . Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou confusioniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en synergie des éléments.   Bonne lecture.

Propos liminaires

Quand on parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux, ce n’est qu’un postulat!) que les cyber attaques russes sont une réalité. Dès lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage politique français. Les russes sauraient ils qui est Macron depuis longtemps ? Ont-ils suivi son ascension ?

Le questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia: “ Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (centrale d’écoute et de tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes.

Assange veut il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 ?

Peut – être. Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des russes qui le considèrent alors comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments troublants dans le parcours de Macron.

Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs: tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque? Eh bien vous vous trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle défini par les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde.

Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant !

L’histoire incroyable de MACRON, le nouveau messie français.

Le contexte

Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondations privée à but non lucratif des Etats Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit rien cette alliance gauche-droite?), bien que son orientation générale soit celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED finance de nombreux think tanks dans la monde. Ce sont les chambres de commerce américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la centrale qui s’occupait de cette stratégie auparavant. Rassurez vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des membres de la CIA.

L’action de la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre… plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties (l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre« les populismes » (tiens, tiens,) et les extrêmes.

La mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes » a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution Européenne.

En effet, en décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe.

Vous avez bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste !

Vous avez donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie.

Bon. Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont façonné, jour après jour, en« leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice américaine.

 Macron entre dans la cour des grands.

Brillant élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au côté du Préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet l’établissement d’une zone commerciale.

Le patron concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarché. Homme de réseaux et d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.

Un détail qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou « social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta,(relation de Hermand?), est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think tank « progressiste » qu’il préside. Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.

  Macron calibré au programme de la NED

  1. Le formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet

En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi? A-t-il déterminé à cet instant que ce sera lui le messie libéral de demain? Il n’y a aucun doute. A l’inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune énarque.

Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion “néo-cons” aux Etats Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution européenne).

Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Lea

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La face cachée des #PrixNobeldelaPaix - conférence de #Asselineau 41 mn #SoftPower #USA #Norvège #Atlantisme

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Ajoutée le 10 oct. 2013

Lors de sa conférence "La tromperie Universelle Comme Mode de Gouvernement", François Asselineau démontre que le prix Nobel de la Paix n'est qu'un outil dans les mains des USA, destiné à faciliter ou légitimer la politique extérieure Américaine...

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